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Bizerte perd les « dédales »
La vie dans la cité - Anarchie « commerçante », saletés, un PONT à problèmes
Publié dans Le Temps le 10 - 10 - 2010

Depuis des décennies, on a l'impression que la ville de Bizerte a plongé dans une léthargie dont elle a du mal à sortir. La ville semble vivre en dehors de l'espace et du temps. Et pour preuve, toute la Tunisie a choisi le 11 juin de chaque année, pour célébrer la journée nationale de la propreté et de la protection de l'environnement. Ce choix veut que les villes tunisiennes soient une vitrine civilisationnelle de la Tunisie et des espaces adaptés pour accueillir les différentes activités économiques, sociales et culturelles.
Toujours à la traîne, et dans une confusion totale la ville de Bizerte vit entre anarchie et saleté. Une simple balade dans cette ville, renseigne sur l'ampleur de la dégradation subie par la ville. Quels que soient les quartiers, les avenues, les rues, tout n'est que délabrement et désolation. Ici, la doctrine du « Laisser-aller, laisser-faire » prime.
Aux trottoirs impraticables et aux chaussées défoncées, à l'obscurité totale dans laquelle la ville est plongée le soir, s'ajoutent les tas d'immondices qui parsèment les chemins et obligent les piétons à un slalom interminable.
Aux constructions anarchiques selon des permis de construire pour le laxiste s'ajoutent des façades détériorées ou sans intégration aucune à l'environnement et au paysage.
Aux autorisations de commerce délivrées sans qu'il ne soient tenu compte des zones de déchargement, de leurs voies d'accès par le client et des emplacements où il pourrait garer son véhicule s'ajoutent la disparité et la laideur des devantures.
Aux odeurs de friture qui émanent des gargotes ouvertes sur les avenues principales s'ajoutent la matière grasse qui recouvre les trottoirs sur lesquels elles ont pignon sur rue.
A l'indiscipline et à la grossièreté des marchands ambulants qui ont assiégé des quartiers entiers de la ville s'ajoutent les problèmes et les désagréments causés par ces envahisseurs surgis de nulle part et qui vivent selon leurs propres lois et leurs propres codes.
Propreté
Aux eaux usées des commerces et des habitations du quai du Vieux Port s'ajoutent toutes sortes de détritus jetés par les badauds dans les eaux du Lac.
A la pollution des mobylettes et des autres engins à moteurs qui traversent ces quais où les clients sont attablés et qui auraient du devenir zone piétonne, s'ajoutent la pollution sonore de la musique diffusée par les patrons des cafés.
Aux moustiques et toutes autres sortes d'insectes s'ajoutent les odeurs nauséabondes des flaques d'eaux stagnantes et des bouches dégouts mal refermées.
A la poussière et à la pollution d'un parc automobile non adapté aux capacités de la ville, s'ajoutent les émanations du Fouledh et de la cimenterie, véritable chape de plomb qui enveloppe la ville.
Aux mauvaises finitions et à l'horreur de la balustrade construite tout le long de la Corniche, s'joutent celles des bancs publics tournant le dos à la mer, preuve de l'absence totale de sérieux, d'attention et de soins apportés à l'ouvrage.
Au goulot d'étranglement que constitue la proximité entre les différentes gares routières et ferroviaires avec les stations de taxis et de transports citadins et ruraux, s'ajoutent les embouteillages causés par les camions de transport de marchandises sortis du port.
Le PONT et ses problèmes sont une toute autre histoire. Véritable check point, il demeure le cauchemar de tous les Bizertins. Mais il faudrait une chronique quotidienne pour décrire les tracas qui en découlent.
Quel gâchis pour le Bizertin ! Bon viveur, affable et accueillant , son art de vivre a longtemps servi d'exemple pour qui recherche une qualité de vie exceptionnelle. Il mérite forcément bien mieux qu'une ville où la densité des chats au mètre carrée est plus élevée que celle des habitants.
S. J.
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Circulation infernale
Malgré toute la bonne volonté des autorités municipales certaines « plaies » persistent et enveniment grandement la vie au quotidien du citoyen, à l'instar des embouteillages persistants que les aménagements de l'actuel plan de circulation de la ville n'arrivent toujours pas à solutionner. Des rues passantes du centre ville, du fait du commerce anarchique et non réglementé se sont transformées carrément malgré elles en rue piétonne à l'instar de la rue Sassi Bahri, celle de Cheikh Driss et autres, qui font pourtant partie intégrante du circuit culturel et touristique de la ville. Par ailleurs, les citoyens souffrent le martyr pour relier les deux rives du canal de Bizerte, puisque la circulation à travers le pont mobile de Bizerte demeure entachée d'un manque flagrant de fluidité, remettant au quotidien la fonctionnalité de l'autoroute « A4 », cette belle connexion qui relie Bizerte à la capitale en 35 minutes seulement. Cela dit, l'on se demande pourquoi ce pareil gâchis, malgré les progrès modernistes dont bénéficient Bizerte et ses régions environnantes. De surcroît ailleurs, certains engins de transports poids lourds ainsi que des charrettes archaïques continuent de sillonner les artères du centre ville de la capitale du nord et de son pont mobile, malgré des décisions d'interdictions restées lettre morte et non appliquée. Et la une question s'impose : pourquoi ce passe-droit subsiste-t-il encore pour ces engins, mettant à mal la circulation des citoyens et leur biens.


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