L'absence de l'entraîneur à la séance du lundi a suscité pas mal d'interrogations dans les milieux de la Palme Ces interrogations ont été amplifiées par l'initiative de recourir à un huissier-notaire pour faire constater ce forfait : «Un acte vraiment surprenant, commente le coach Lotfi Kadri. D'autant plus qu'au même moment, je me trouvais à Tunis avec le président Tarek Maâmoun parti faire le tour des sponsors. J'ai appris par la suite que le vice-président, Amor Néji, a profité des circonstances pour inviter un huissier-notaire . Pourtant, nous avions convenu d'observer deux jours de repos, samedi et dimanche, avant de reprendre lundi. J'ai chargé le préparateur physique du soin d'assurer cette séance de reprise. Il n'y a eu aucun forfait, mon absence était, en effet, autorisée», insiste-t-il. Le vice-président en question possède-t-il un autre agenda comme l'en accusent certaines parties qui mettent en avant son côté cavalier seul ? Et épinglent son désaccord constant. En tout cas, c'était plutôt du genre une tempête dans une verre d'eau. «Pourquoi foutre la pagaille alors que, point de vue performances, nous sommes bien dans les temps et respectons le tableau de marche ?», se demande du reste un coach conforté par le dernier nul ramené du Zouiten face au CSHammam-Lif (1-1). «N'oubliez pas que sur les six matches disputés, nous avons effectué quatre déplacements, et que nous laissons derrière nous au classement général des clubs comme le ST, l'OB, l'USM et le CSHL, c'est-à-dire pas n'importe qui», insiste le responsable technique du club du Djérid. Aïssaoui partant? Quoi qu'il en soit, au-delà du conflit opposant l'entraîneur au vice-président Amor Néji, il y a une priorité absolue : tourner la page et se concentrer d'ores et déjà sur la réception dimanche prochain du Stade Gabésien. Kadri pense déjà au mercato : «Nous avons besoin d'engager deux bons demi offensifs de couloir. Toutefois, si jamais nous perdons Nizar Aïssaoui, notre attaquant de pointe, sollicité de toutes parts après ses grosses productions, nous serons forcément amenés à lui trouver un successeur si l'on part du constat que Naoufel Youssefi, Marouène Tritar et Alaâ Mili ne présentent pas le même profil», observe le coach sudiste.