selon la Conect «Le projet de loi de finances 2014 est totalement inadapté et engendrerait un accroissement de la pression fiscale pour les citoyens et les entreprises organisées. Certaines de ses dispositions, notamment celles relatives à l'imposition des sociétés exportatrices et des dividendes, risquent d'affecter davantage l'investissement», a fait savoir le Conseil administratif de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), dans un communiqué publié hier. Lors d'une réunion tenue, récemment, à Djerba, le Conseil a souligné qu'«aucune disposition pertinente n'est prévue pour mieux contrôler le régime forfaitaire et l'adapter». Il a attiré «l'attention de tous les Tunisiens sur la gravité de la situation économique et financière du pays», estimant que «l'annonce d'échéances proches et définitives pour l'élaboration de la Constitution, l'organisation des élections et la lutte contre la violence et le terrorisme sont d'une nécessité absolue. La relance de l'initiative et des investissements ne peut être assurée en l'absence de visibilité et de sécurité». Dans ce communiqué, la Conect «a enregistré avec satisfaction le début de dénouement de la situation dans le pays sur le choix du nouveau Chef du Gouvernement», considérant que «la formation prochaine d'un nouveau gouvernement de compétences indépendantes peut aider au rétablissement du climat de confiance dans le pays». L'organisation patronale a appelé «à la mise en place d'un programme national d'exception et d'urgence pour le sauvetage des PME-PMI en difficulté, de lutter contre la contrebande et l'économie informelle qui sont devenues des menaces réelles pour notre économie et de valoriser le travail et l'initiative qui constituent les vraies solutions au développement de notre pays et à la création d'opportunités d'emplois». Elle a recommandé, également, «de lancer un débat national portant sur la réforme fiscale, la promotion des investissements, le développement régional, la création d'emplois et les modalités de financement et de fonctionnement de la Caisse générale de compensation».