C'est l'occasion ou jamais pour signer une victoire synonyme de début d'embellie Les plus fidèles parmi les fans stadistes se donnent rendez-vous cet après-midi au Zouiten pour un match capital de la saison et même de l'histoire de la «Baklawa». Colanterne rouge avec l'OBéja (11 points), le club du Bardo craint de décrocher et d'être largué par la meute des mal-classés et de compromettre de la sorte ses chances de maintien. La déception des tifosis «Rouge et Vert», assaisonnée d'une colère du reste légitime, trouve ses racines dans cette incapacité à s'extirper de ce rang indigne d'un club de la dimension du Stade. Quand bien même les copains d'Oussama Sellami présentent tous les indices d'un proche rétablissement : un nul fort encourageant sur une pelouse des plus difficiles, celle de Gabès, une intégration progressive des derniers arrivés au mercato d'hiver, un moral guère altéré par l'accumulation des coups du sort... Les clignotants virent au vert ! «Un match très important nous attend, il est certain que nous n'avons plus droit à l'erreur, insiste l'entraîneur Sofiène Hidoussi. Nous nous attendons à ce que les vrais supporters apportent tout à l'heure leur soutien de la première à la dernière minute. Les vrais supporters, ceux qui étaient là à Tozeur et à Gabès derrière leur équipe. Pas les autres !», lance-t-il malicieusement. Avec deux attaquants Evoluant à domicile, l'équipe sera dans une configuration plus offensive afin de s'offrir les meilleures chances de succès : «Je vais aligner cette fois deux attaquants de métier qui seront soutenus par Oussama Sellami qui figurera dans le onze rentrant, annonce le technicien «rouge et vert». Dimanche dernier, j'ai préféré accorder un jour de repos à Sellami qui n'aura disputé à Gabès que les cinq dernières minutes dans le cadre de l'indispensable turnover». Le gros souci a trait au réalisme offensif qui fait défaut à Thierry-Ernest Anang, Lamjed Chehoudi, Anis Jelassi et consorts à tel point que l'arrivée des deux premiers, en manque de compétition, suscite les sarcasmes d'une large frange du public stadiste qui espérait les voir apporter en partie une solution à cette indigence. En contre-partie, Hatem Béjaoui et Hachem Abbès ont énormément aidé à stabiliser l'arrière-garde qui se trouve «couverte» par Karim Awadhi et Alex. L'équipe du Bardo a grillé pratiquement tous ses jokers, peinant à trouver ses marques sur le plan comptable. «Chacun de nous doit faire appel au meilleur de soi-même : fighting spirit, esprit d'équipe, générosité et concentration», souligne-t-il. Du Hidoussi pur jus ! Un mental que l'ancien directeur sportif du Club Africain veut communiquer à ses hommes.