selon Chafik Sarsar, président de l'Isie Les membres de l'Isie (Instance supérieure indépendante pour les élections) ont rencontré, hier, des représentants de la société civile afin d'écouter leurs suggestions concernant la stratégie à mettre en place et d'assurer les meilleures conditions pour la réussite des prochaines élections législatives et présidentielle. Chafik Sarsar, président de l'Isie, a déclaré à La Presse qu'«il s'agit là d'un partenariat que l'Isie se doit de lancer afin de coopérer étroitement avec la société civile et d'éviter les problèmes et autres embûches rencontrés lors des précédentes élections du 23 octobre 2011». Le président de l'Isie a ajouté que «ces rencontres qui seront cycliques permettront de développer la réflexion sur la stratégie à suivre lors des prochaines élections». Et de préciser : «120 participants et associations de toutes les régions du pays ont assisté à cette rencontre. Nous avons d'abord entamé une réflexion pour lancer des structures de coordination avec la société civile. Nous avons, ensuite, réfléchi sur le plan de travail pour permettre la sensibilisation de l'électorat». L'Isie a de son côté écouté les suggestions des représentants de la société civile dont l'apport s'avère certain : «Les membres de la société civile ont fait plusieurs propositions, dont un code de conduite, afin de booster la participation aux élections, qu'ils considèrent comme un des outils les plus importants de la démocratie. Mais ils ont également exprimé les craintes quant aux critères de choix des associations qui participeront à la campagne de sensibilisation, se demandant si certaines de ces associations reflètent réellement la société civile. Certaines d'entre elles étant ‘‘politisées'', alors que d'autres ont des sources de financement ‘‘suspectes''. Enfin, les participants ont proposé la création d'une structure permanente de communication entre l'Isie et la société civile dans l'ensemble du pays. Ils ont également proposé d'assurer une formation aux observateurs», nous a déclaré le président de l'Isie. Et de conclure : «La décision des dates, du calendrier et de l'organisation séparée ou concomitante des élections revient à l'Assemblée nationale constituante. Mais, aux yeux de l'Isie, le texte de la Constitution est clair : les élections doivent avoir lieu avant la fin de l'année 2014».