Un «indicateur négatif» qui pourrait nuire au dialogue, estime le CPR Le Congrès pour la République (CPR) a critiqué, hier, l'«annonce par le gouvernement, lors de déclarations officielles, de nombres de mesures examinées au niveau des ateliers de préparation au dialogue économique national». Le CPR dénonce là un «indicateur négatif» qui «pourrait nuire au dialogue», rappelant, dans un communiqué, que «les membres du gouvernement avaient pourtant demandé aux participants au dialogue de s'abstenir de toute médiatisation des thèmes abordés». Et d'ajouter : «Certaines mesures font porter tout le poids de la crise aux classes pauvre et moyenne, s'agissant notamment de l'augmentation du prix de l'électricité». Il fait remarquer, dans ce sens, que des données fondamentales relatives aux comptes de l'Etat, au budget et à certaines sociétés n'ont pas été fournies aux participants, s'agissant notamment de la consommation d'énergie». Il appelle le gouvernement à revenir sur ces points pour permettre au dialogue d'avancer rapidement vers le vote du budget complémentaire, se félicitant de la participation de tous les acteurs sociaux (dont l'Ugtt) au dialogue, prévu le 28 mai. Le secrétaire général adjoint de l'Ugtt, Anouar Ben Gaddour, a exclu, vendredi, que le dialogue économique puisse être tenu dans les délais fixés «compte tenu de la pression exercée par le grand nombre de propositions présentées par les partis politiques et les organisations». Le ministre du Commerce, de l'Energie et des Mines, Kamel Bennaceur, avait annoncé, lors d'une conférence de presse, jeudi, une série de mesures relatives, notamment à la hausse du prix de l'électricité et à la suppression de la subvention énergétique accordée aux secteurs de l'industrie alimentaire, le textile et les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre (Imccv).