Selon les spécialistes, ce projet pourrait receler quelque 130 millions de tonnes de ressources inférées à une teneur de 20,3%. La compagnie minière Celamin, entreprise australienne spécialisée dans la recherche et la découverte des phosphates, vient d'obtenir une facilité de 2 millions de dollars afin d'entamer une étude de faisabilité pour son projet de phosphate Chaketma en Tunisie. Elle a conclu à cet effet un accord de prêt de roulement avec African Lion 3*. «Les termes de l'accord de prêt permettent à Celamin de faire face aux obligations financières pour Chaketma, aux coûts d'exploitation et aux besoins généraux de fonds de roulement, ainsi que de rembourser les montants au titre de l'emprunt par levée de fonds», assure le site de la société. Le groupe Celamin Holdings et la compagnie Mining Services ont signé une lettre d'intention avec Lycopodium et KEMworks pour l'étude de faisabilité définitive de leur projet. La co-entreprise Chaketma Phosphate entame sa constitution avec une part de 51% pour Celamin. Des discussions seront entreprises incessamment avec des repreneurs et bailleurs de fonds. Celamin a nommé un géologue qualifié, avec 20 années d'expérience dans le secteur des ressources, y compris les rôles techniques de haut niveau avec des firmes internationales de renommée, comme directeur non exécutif. Ce spécialiste dans l'évaluation des ressources a été impliqué dans des études de faisabilité pour un certain nombre de projets de ressources en Australie. Celamin a l'intention de procéder à l'évaluation des ressources minérales et réserves de minerai (le «code JORC») d'une nouvelle ressource inférée de phosphates sur le bloc de Chaketma en Tunisie. Une étude réalisée fait ressortir la présence de 93 millions de tonnes de roches phosphatées d'une teneur de 20,3% P2O5 à Gassaa Kebira. Cette nouvelle ressource s'ajoute à celle déjà délimitée par la firme autrichienne au Kef el Louz North. Ces résultats étaient une motivation pour la présumée étude de faisabilité définitive (EFD). Des étapes ont été déjà franchies alors que d'autres seront élaborées au fur et à mesure. Certes, toutes ces étapes concernent la sélection de cabinet d'ingénierie, les contrats pour mener les études d'impact environnemental et social. L'objectif serait de mettre en valeur une ressource économique comprise entre 175 et 280 millions de tonnes.