La loi de finances, au titre de l'année 2015, sera placée sous le signe du «répit», a déclaré Hakim Ben Hammouda, ministre de l'Economie et des Finances. Un projet qui sera présenté aux médias, le vendredi 24 octobre prochain. Le projet de loi contiendra très peu de mesures fiscales. On se contentera de suggérer des mesures de facilitation de certaines procédures, ou d'éclaircissement d'autres, afin de répondre aux demandes des organisations nationales, en l'occurrence l'Utica, l'Utap et l'Ugtt. Car, explique le ministre, la loi de finances 2014 a été élaborée par le gouvernement précédent. Le nôtre a élaboré la loi de finances complémentaire, au titre de la même année. Entre ces deux lois, il y a eu promulgation de quelque 110 mesures fiscales. Et la tradition veut qu'on laisse au moins un an à l'administration et aux acteurs pour digérer les mesures. L'année 2015 serait une année sans mesure. Par contre, celle de 2016 sera une année charnière pour achever la réforme fiscale. Sachant que vers fin novembre, on organisera les Assises nationales de la fiscalité, qui nous mèneront vers un système plus juste, plus transparent et plus efficace, et qui seront un outil en faveur de l'investissement.