Les LPR sont actives sur la scène nationale et menacent d'un bain de sang en cas de victoire de BCE Contrairement à la campagne pour les législatives, la présidentielle ne se déroule pas dans les meilleures conditions, selon Mohsen Marzouk, porte-parole de la campagne électorale du candidat de Nida Tounès, Beji Caïd Essebsi. Il a critiqué, lors d'une rencontre avec les médias samedi dernier à la Coupole d'El Menzah, à l'issue d'un meeting de BCE, le climat de tension marquant la présente campagne en plus de la propagation de rumeurs attentatoires. Selon Marzouk, bien que dissoutes, les ligues de protection de la révolution sont actives sur la scène nationale et menacent d'un bain de sang en cas de victoire de BCE. Le porte-parole de la campagne électorale du candidat de Nida Tounès a déploré le fait que le président de la République qualifie de «taghout» une partie des Tunisiens et la présence d'éléments salafistes jihadistes dans ses meetings de campagne. Il a assuré que la question du retrait de Kamel Morjane de la course à la présidentielle n'a pas été abordée lors de la rencontre qui a eu lieu récemment entre le candidat d'Al Moubadara et Caïd Essebsi.