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Satyagraha, l'arme redoutable de la non-violence
Inde — 100e anniversaire du retour de Gandhi en Inde et du démarrage de sa lutte non violente pour l'indépendance
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000

Une méthode mise au point par le grand leader au cours de son séjour en Afrique du Sud (1893-1915)
où il a conduit la lutte non violente contre l'injustice et l'exclusion des populations non blanches
Un centenaire pour célébrer un événement dont la portée a été décisive pour le devenir de l'humanité et dont l'essence reste d'actualité brûlante. Voilà ce que le peuple indien et avec lui tous les adeptes de la lutte non violente pour l'obtention des droits ont fêté hier, un peu partout dans le monde.
Il s'agit, en effet, du 100e anniversaire du retour, le 9 janvier 1915, du grand leader indien Gandhi dans son pays après une vingtaine d'années passées en Afrique du Sud où il exerçait le métier d'avocat et où il a conduit la lutte pacifique et non moins efficace contre le racisme, l'exclusion et l'injustice.
Accueilli ce jour-là à Bombay, en Inde, en héros, Gandhi ne tardera pas à mobiliser les populations des villes et des campagnes contre l'occupant britannique jusqu'à l'indépendance de son pays, le 15 août 1947, toujours en utilisant sa méthode de lutte non violente basée sur la désobéissance civile, le boycott de l'occupant et l'acceptation des sanctions punitives. Méthode que Gandhi avait baptisée en Afrique du Sud «Satyagraha».
La journée du 9 janvier 1915 a donc été un tournant décisif dans la quête du peuple indien de son indépendance, de sa liberté et de sa dignité, car la lutte pour ces objectifs se limitait à des actions infructueuses sous forme de pétitions adressées à l'occupant par les intellectuels, comme nous l'a expliqué Mme Nagma M. Mallick, ambassadrice de la République de l'Inde à Tunis. La journées est aussi celle qui a vu le retour définitif de l'illustre émigré ayant ramené avec lui l'une des plus importantes richesses que peut posséder un peuple: sa matière grise.
Et notre interlocutrice d'ajouter qu'à son retour en Inde, Gandhi avait réussi à transformer le mouvement national en un mouvement populaire et généralisé, ce qui a permis au peuple indien d'acquérir son indépendance en l'espace de 32 ans.
«Sans l'expérience acquise en Afrique du Sud, qui lui a servi comme laboratoire et lui a donné une notoriété internationale, Gandhi n'aurait pas pu réussir son œuvre en Inde». C'est ce que nous a encore précisé l'ambassadrice, qui nous a dressé un tableau exhaustif des victoires décisives remportées par les indiens d'Afrique du Sud sous la direction de Gandhi grâce à «son arme pacifique».
Ainsi et en 21 ans de résidence en Afrique du Sud (à partir de 1893), le leader avait défié plusieurs fois, mais pacifiquement, les autorités. Ce qui lui avait valu sept fois l'emprisonnement durant son séjour en Afrique du Sud. Peines qui n'ont pas réussi à le faire plier et qui étaient exploitées par lui pour mobiliser les partisans autour de la cause de ses compatriotes qui étaient soumis par les autorités de Pretoria aux pires des injustices et des mesures d'exclusion.
Mieux encore et à l'occasion de la guerre que se sont livré les Anglais et les Boers (les colons sud-africains), Gandhi s'aligna du côté de la non-violence et eut l'idée géniale de participer, en compagnie de ses camarades de lutte, à ces hostilités en tant qu'ambulanciers.
Idem pour les exactions commises contre le peuple zoulou. Gandhi et ses camarades se mobilisèrent en tant que brancardiers puis en prodigueurs de soins en faveur des victimes que personne ne voulait aider.
Depuis 2003, la journée du 9 janvier a donné naissance à la Journée nationale des émigrés. (Pravasi Bharatiya Divas). La célébration donne lieu à des manifestations de grande envergure en hommage aux ressources humaines indiennes participant au développement des pays d'accueil. Une diaspora dont le nombre s'élève à quelque 25 millions d'âmes. Cette année, la célébration a duré trois jours.


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