Roumanie: Exhumation des corps de Nicolae et Elena Ceausescu BUCAREST (Reuters) — Les corps de l'ancien dirigeant communiste roumain Nicolae Ceausescu et de sa femme Elena ont été exhumés hier pour vérifier l'identité des deux cadavres, a annoncé leur gendre. Ceausescu a dirigé la Roumanie de 1965 à 1989 lorsqu'il fut chassé du pouvoir par une révolte populaire qui marqua la fin du régime communiste dans le pays. Le dictateur et sa femme avaient été capturés avant d'être jugés dans une base militaire près de la ville de Targoviste, puis exécutés. Leur inhumation avait été effectuée sans cérémonie près de Bucarest, laissant planer un doute sur l'identité des cadavres se trouvant dans les tombes. "L'exhumation a eu lieu aujourd'hui et nous prélevons des échantillons sur les cadavres", a déclaré Mircea Opran, mari de Zoia Ceausescu, dernière fille de l'ancien dirigeant communiste. "Les échantillons vont être examinés et le reste des corps va être remis en terre", a indiqué Opran à la chaîne de télévision Realitatea. "J'ignore ce qui peut se passer si on découvre que les Ceausescu ne se trouvaient pas dans ces tombes. Peut-être, engagerons-nous des poursuites contre l'Etat roumain", a-t-il dit. YEmen Des violences font 34 morts en trois jours dans le nord du Yémen SANAA (Reuters) — Des affrontements entre rebelles chiites et tribus progouvernementales ont fait au moins 34 morts en trois jours dans le nord du Yémen, ont rapporté hier des responsables locaux et les services de sécurité. Ces violences interviennent alors que le Qatar a proposé de relancer l'accord de paix de 2008 entre les insurgés et les autorités de Sanaa, scellé sous sa médiation. La proposition avait été saluée par les deux parties. Une trêve a été décidée en février pour mettre fin à un conflit qui fait rage par épisodes depuis 2004, mais l'instabilité demeure grande au Yémen. Dans le secteur de Harf Soufiane, des combats ont fait 28 morts entre les rebelles houthis, du nom de leur chef, et la tribu Ibn Aziz, alliée du gouvernement. Ces violences semblent être les plus graves depuis la trêve. Des responsables de la sécurité ont en outre imputé à des insurgés la mort de six personnes, dont un chef de tribu, dans une embuscade mardi soir. Les Houthis, qui se disent victimes de discriminations religieuses, sociales et économiques, ont nié toute implication.