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Nager à contre-courant
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 05 - 2015


Par Hedi HKIMA
La Tunisie post-révolutionnaire a suffisamment enduré des dérèglements, des sautes d'humeur, des déclarations malencontreuses et de l'alignement aveugle sur les forces du mal, de la destruction et du terrorisme, pour vouloir tourner la page du passé de la Troïka, un passé néfaste, le plus néfaste de toute l'histoire de ce pays. Nous n'avons nul besoin de retrouver l'arrogance de certains et les sempiternels mensonges et fuites en avant. Le peuple de citoyens que certains veulent édifier n'est pas un peuple de moutons de Panurge prêt à ingurgiter, sans coup férir, l'illusion d'un programme salvateur, capable de sauver la Tunisie. La référence aux hommes de lettres et de culture ne peut en aucun cas obtenir notre adhésion à un soi-disant projet mort–né destiné surtout à redorer leur blason. Bien incrédule celui qui peut croire cette nouvelle supercherie «du peuple, des citoyens». Croyez-vous sincèrement que ce peuple qui a tant enduré sous votre gouvernance attend de vous que vous soyez son rassembleur aujourd'hui ? Non Messieurs, tourné vers l'avenir, il n'a plus aucune sympathie pour votre passé, ni confiance en ceux qui en étaient les acteurs. Nulle confiance en celui qui, aujourd'hui, prétend pouvoir rassembler les citoyens dans une œuvre sociale et culturelle. Quelle société et quelle culture nous a–t-il permis de vivre alors qu'il était aux commandes de l'Etat et que ses partenaires privilégiés islamistes durs et autres Qataris et Turcs lui prêtaient main-forte, pour faire basculer la balance du coté des déstabilisateurs et de la politique hégémonique made in...? Il est certes aujourd'hui facile pour Monsieur Marzouki comme pour Mancer de se répandre en excuses et en jérémiades, sans perdre pour autant leur agressivité et leur déni systématique de leur responsabilité dans tous les dérapages et le mutisme observé alors qu'on embrigadait nos jeunes au honteux et inadmissible jihad en Syrie, on avait alors plaisir a à renforcer les rangs des mercenaires pour tuer et massacrer des femmes et des enfants dans les pays où le terrorisme sévissait. On a le culot de prétendre avoir été contre l'armement des rebelles syriens pour protéger le peuple syrien. Non Messieurs, ce discours ne tient pas et ne peut nous convaincre de vos bonnes intentions, vous aviez baigné jusqu'au cou dans la conspiration contre ce pays frère. M. Mancer veut nous convaincre que la décision Présidentielle d'expulser l'ambassadeur syrien, alors même que nous n'avions aucun différend avec la Syrie, est à rejeter sur d'autres responsabilités. En recevant «les soi-disant amis» de la Syrie, mais en fait ses pires ennemis, M. Marzouki savait fort bien de quels amis il s'agissait. C'est pour cela qu'il leur a ouvert toutes grandes les portes de notre pays pour mieux conspirer contre un pays souverain. Avec un passif aussi révélateur, il eût été plus sage de se retirer définitivement de la vie politique pour s'épargner une nouvelle occasion de verser des larmes de crocodile. A Tort et à raison, on se targuait de réaliser les objectifs de la révolution ! Parlons-en justement cette révolution, elle-même pose problème. Quels sont ceux qui sont les mieux habilités à définir ses objectifs réels que beaucoup cessent de s'en faire les chantres ? M. Marzouki, sorti de son «asile», prétend aujourd'hui être le nouvel artisan capable de façonner de nouvelles générations de citoyens sur quel exemple, sur quelles valeurs, sur quelle impartialité, justice et dignité ? Son passage au palais de Carthage plus de 3 ans a-t-il été convaincant, à cet égard, en tant que président et en tant que défenseur des droits de l'Homme ? Doit-on aujourd'hui d'un coup de gomme effacer les dangereuses dérives, les sorties malencontreuses, les prises de position irréfléchies et impulsives ? Peut-il prétendre être l'artisan du peuple des citoyens affublé, comme il l'était, d'un passif aussi lourd. Nous sommes convaincus qu'il est loin d'être l'homme idoine, ni lui ni tous ceux et celles qui naviguent dans son giron. Beaucoup de présidents dans le monde ont quitté le pouvoir et passé le flambeau sans aucune intention de retour, dignement, en remerciant la chance qui leur a souri un moment et leur a permis de réaliser un rêve qui pour certains était irréalisable normalement. Tel est l'exemple à suivre car la politique n'aime pas ceux qui s'accrochent désespérément.


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