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Le Bardo, la ville des milles et un trou, se convertit à la laideur
Publié dans Leaders le 05 - 12 - 2016

Je regarde depuis quelques années, impuissant et désespéré, ma ville de résidence plongée dans une laideur repoussante ! Ainsi, ce que je vais dire tout le long de cette contribution, n'est point un fantasme de censeur et, encore moins, un palabre d'insatisfait. Pour vous rendre compte des dégâts incommensurables et impardonnables perpétrés par les hommes, il vous suffit de jeter un coup d'œil sur la “ Place du Bardo “ ex- 7nov, juste en face du Palais des Représentants du Peuple, et là, vous découvrez un visage hideux de ce coin, hier une merveilleuse petite place, véritable fierté des habitants du Bardo. Vous comprenez également cette fantaisie maladive qu'ont nos responsables en voulant réaliser, coûte que coûte, du n'importe quoi et à des prix exorbitants, pour plaire quelque part… Et disons le franchement, pour plaire à “ceux d'en haut “.
Egalement, pour se rendre à l'évidence que la ville se “clochardise “ de plus en plus, il vous faut aller un jour, n'importe quel jour de la semaine, aux deux grands marchés de la ville où tout le parc immobilier est dans un état de délabrement à pleurer. ça rappelle franchement la Tunisie des années 50!
La gare routière nord, se trouvant en contrebas des hauteurs de RassTabia , est souvent submergée d'eau fluviale et de boue rendant la circulation impossible .Son emplacement actuel n'est pas adéquat , il serait bénéfique de la délocaliser au terminus du métro soit à La Manouba soit à Mnihla .
La ville du Bardo ne manque pas non plus de trous, elle en aura pour toute la vie, des trous lui poussent partout, il y a de toutes les dimensions, ils ont fini par se faire banaliser et se faire une place au sein de l'actualité avec trop de déceptions pour les citoyens qui restent les éternels victimes … Ils se creusent un peu partout à travers la ville, par les ouvriers de la SONEDE , de la STEG ,de la POSTE et surtout ceux du chantier du tramway dit RFR. Les premiers pour les boucher ou pour faire pousser d'autres, les seconds, juste pour colmater les fuites d'eau qui se déclarent en permanence car bricolées à la “va-vite “
Les troisièmes pour remettre en place un câble volé la veille pour le cuivre qu'il renferme.
En réalité, le mal que vit la Cité aujourd'hui trouve ses origines dans notre indifférence, plus encore, dans notre silence. C'est de notre faute, c'est-à-dire celle du plus simple citoyen jusqu'au plus haut responsable du pays que des villes comme Le Bardo et des centaines d'autres villes et villages se délabrent en se désurbanisant, en se déstructurant et en se ruralisant.
Les principaux responsables de ce drame qui se perpétue au fil des ans sont à mon sens:
Primo; le peuple, parce qu'il ne réagit pas devant cette descente aux abimes, se contentant seulement de se plaindre ou d'être lassé, et de dire très souvent, pour s'acquitter de toute responsabilité : «la Kaaba a un Dieu qui la protège».
Secundo; les responsables de l'exécutif, du ministre aux walis, parce qu'ils n'ont pas stoppé le massacre en n'ayant pas contrôlé à temps les programmes de réalisations des communes.
Tertio; les élus – ces principaux concernés -, parce qu'ils n'ont pas été fidèles aux serments qu'ils ont faits devant leurs électeurs, notamment le principal, celui de se sacrifier pour le bien de leurs régions.
Ainsi, nous sommes, à des degrés différents, tous responsables de la situation de dégradation dans laquelle nous demeurons depuis un certain nombre d'années.
La crise économique semble avoir salutairement secoué le cocotier et tout le monde donne l'impression de prendre conscience de la gravité de la situation. Cependant, les quelques exemples présentés ci-dessus montrent à l'évidence qu'en l'état actuel des choses, il serait illogique d'attendre des miracles. La première raison se trouve au niveau des limites objectives aux compétences du Wali. Sonaction se trouve souvent noyée dans une multitude de taches qui grèvent ses capacités de réflexion et de planification: Des avaloirs bouchés aux ordures ménagères en passant par la voierie, son énergie se consume dans les missions censées être accomplies par les services spécialisés.
Ce constat sera, à notre grand bonheur, démenti par notre actuel et vaillant Gouverneur, Si AMOR MANSOUR , fils du Bardo .Animé par une ardeur sans précédent et un engagement indéfectible, il est en mesure de redonner, indéniablement , du sourire à ses administrés.
Alors, Monsieur le Gouverneur, vous avez du pain sur la planche! Votre Commune attend de vous des initiatives qui mettront fin à ce cauchemar….De grâce, faites revenir le sens du beau à notre Cité et de songer à organiser la norme pour ne pas avoir à léguer à nos enfants un musée des horreurs à la place d'un ancien beau pays……Toute la Tunisie vous en saura gré.
Mohamed Kasdallah


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