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Caïd Essesbsi : Youssef Chahed doit démissionner ou solliciter le renouvellement de la confiance de l'ARP
Publié dans Leaders le 15 - 07 - 2018

‘'Faute de concorde avec les forces politiques et sociales significatives, et face à la dégradation de la situation politique qui va de mal en pis, nous ne pouvons assister en spectateur à cette mauvaise passe, fort préjudiciable pour la Tunisie. Cela ne peut durer encore plus longtemps. Il faut que ça change : il n'y a pas un gouvernement valable pour tous les temps et en toutes circonstances. Il faut mettre fin à cette dérive. Le chef du gouvernement, s'il ne parvient pas à réunir autour de son gouvernement le plus large soutien n'a qu'à démissionner ou se présenter devant l'Assemblée des Représentants du peuple pour solliciter le renouvellement de sa confiance.'' C'est en substance le message adressé aux Tunisiens par le président Béji Caïd Essebsi dans une interview télévisée diffusée dimanche soir sur Nessma.Les paris sont ouverts : faites vos jeux!
Plus d'une fois, le chef de l'Etat a souligné, en réponse à ceux qui prônent le maintien du gouvernement actuel par souci de stabilité, que la stabilité ne repose pas sur les personnes mais s'édifie sur les politiques publiques. La situation dans le pays est très difficile a ponctué Béji Caïd Essebsi, mentionnant l'érosion du pouvoir d'achat, l'aggravation du chômage et de la précarité, les problèmes de distribution des eaux et autres indicateurs économiques et financiers au rouge.
S'il reconnaît que le gouvernement ne tient pas une baguette magique pour surmonter la situation, il lui en impute la responsabilité. Un gouvernement, insiste-t-il, ne peut répondre aux attentes du peuple s'il ne s'assure pas l'interaction indispensable avec la ceinture politique dont il doit s'entourer. Ennahdha est un acteur significatif. L'UGTT et l'UTICA aussi. La concordance de leurs positions (à l'égard du maintien de l'actuel gouvernement) est certes difficile à réaliser, mais guère impossible.
L'échéance de 2019 : Tous se veulent présidents
Sans détours, Béji Caïd Essebsi évoque clairement le poids qu'exerce l'approche des élections législatives et présidentielle de 2019, l'excitation d'ores et déjà de la vie politique et la montée des prétentions. « Tous y pensent et s'y préparent. Ils se voient présidents. Celui qui croit pouvoir l'emporter en 2019, doit avoir déjà fait ses preuves. Il n'accèdera pas au pouvoir s'il n'a pas déjà réussi en 2017 et 2018 », affirmera-t-il se gardant de désigner nommément un des prétendants les plus actifs. Mais, suivez mon regard.
S'agissant de lui-même, Béji Caïd Essebsi répète que bien qu'en droit de solliciter un nouveau mandat, il se gardera d'annoncer sa décision finale avant l'ouverture du délai de dépôt des candidatures à la magistrature suprême. Ni candidat, ni non-candidat, BCE ne s'y prononce pas pour le moment. Mais, c'est les autres qui reviennent dans sa réponse à ses interviewers. Il prévoit une inflation de candidatures : de 27 en 2014, il s'attend à 35 au moins.
Des pressions sur les journalistes : cherchez l'entourage...
Quand on l'interroge sur les menaces qui pèsent sur les libertés publiques et individuelles, en mentionnant les pressions exercées sur des journalistes et notamment, le cas de Khalil Rekik qui a fait l'objet d'une fin de détachement au quotidien Assahaf par le gouvernement suite à des critiques formulées, Béji Caïd Essebsi répond, fermement sur le principe, malicieusement sur le cas évoqué. « Jamais je n'accepterai la moindre menace contre la liberté d'opinion. Je n'hésiterai pas à intervenir pour mettre fin à tout abus, il en va de la démocratie », commencera-t-il par dire. S'agissant des journaliste (Khalil Rekik) et blogueur (Slim Dziri), il prend la précaution de se demander si le chef du gouvernement en est informé. « Il n'est pas seul, il y a beaucoup autour de lui qui sont contestés et font d'ailleurs l'objet de vives critiques. S'il y a remaniement, il est certain que chacun sera remis à sa place.
Nidaa Tounès : un sabotage évident
Ce qui se passe au sein de Nidaa Tounès n'est pas innocent pour Béji Caïd Essebsi. « Ils le sabotent et font tout pour le détruire », lâche-t-il. Quand on lui demande de désigner le coupable, il répond : « Il m'écoute en ce moment et il se reconnaîtra ! »
D'abord le gouvernement Chahed, puis Nidaa
BCE n'ouvre pas tous les fronts à la fois. L'urgence est à ses yeux dans le retour de la concorde politique et sociale pour pouvoir terminer, sans heurts mais avec succès, le mandat jusqu'à fin 2019. Cette entente indispensable, est la seule issue possible pour la sortie de crise politique qui ébranle fortement le gouvernement Youssef Chahed. Sans renouer les fils distendus, Chahed doit partir ou se soumettre au verdict de l'Assemblée des représentants du peuple. Cette question réglée, Béji Caïd Essebsi s'attellera sans doute à résoudre l'autre crise non moins importante, celle de Nidaa. « Je l'ai créé de toutes pièces. Je n'en suis plus le président, mais vous croyez que je suis incapable de l'en sauver ? »
Sans le parasitage d'un détracteur
Une phrase clef distillée au détour d'une réponse quant à son bilan est significative. « Ce qui a été réalisé de mon programme électoral sera bientôt rendu public. Ce qui ne l'a pas encore fait aussi. J'œuvrerai à l'accomplir, même s'il y a parasitage d'un détracteur qui s'emploiera à m'en empêcher. » La messe est dite.


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