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La Sécurité présidentielle étrenne le premier numéro de sa revue
Publié dans Leaders le 23 - 11 - 2020

Si l'armée est connue pour être la grande muette, la Sécurité présidentielle l'est davantage, comme partout dans le monde. Cette discrétion naturelle ne l'empêche pas pour autant de lever un coin de voile sur son historique, sa mission et sa légende. C'est ce que vient de faire la direction générale de la Sécurité du président de la République et des personnalités officielles en Tunisie. Dans un superbe magazine, de plus de 100 pages, richement documenté et abondamment illustré, qui vient de paraître, le lecteur découvre un grand corps d'élite qui se dévoue depuis l'indépendance, au service de l'Etat.
Le contenu est copieux : le cadre institutionnel fondateur du Corps, l'historique, à travers les décades successives, les activités de l'association Aoufiaa des retraités, du syndicat et de l'action sociale, l'hommage aux martyrs, et le club sportif, sans omettre la participation à des missions sous la bannière des Nations Unies… Une véritable leçon de patriotisme, de haut niveau opérationnel, et d'abnégation. Préfacé par le chef de l'Etat, Kais Saïed, ce premier numéro donne le ton : récit d'un engagement républicain.
Comme le mentionne le directeur général de Sécurité du président de la République et des personnalités officielles, Khaled Yahyaoui, dans l'adresse du Commandement, « le témoignage d'hommes valeureux qui ont œuvré depuis l'indépendance, illustre le parcours qui s'accomplit et se poursuivra. »
La restitution de cet historique est passionnante. Elle prolonge ses racines profondes dans le dispositif de la protection des personnalités officielles depuis les Aghlabides, puis les Fatimides, les Sanhajites, et les Hafsides. Le récit couvre les Deys, puis les Beys, avec ce fameux système de « Assa » et l'escorte des cortèges. Une galerie de photos illustrant les uniformes adoptés est exceptionnelle.
La tunisification, avec l'indépendance de la Police, le 18 avril 1956, marquera la création le jour-même, du premier noyau de la garde présidentielle. Les explications soutenues par des documents de première main et des photos inédites enrichissent la mémoire nationale. Protéger le président Bourguiba, dès son accession au pouvoir, dans un contexte non sans risques sécuritaires, puis tout au long de son règne n'étaient chose facile. Tout comme celle des dirigeants palestiniens, Abou Ammar en tête lors de l'installation de l'OLP à Tunis et la délocalisation de la Ligue des Etats arabes. La noble mission se poursuivra sans relâche, à ce jour.
En historien érudit, le professeur Hédi Jalleb, spécialiste en histoire contemporaine et directeur général des Archives nationales, gratifie les lecteurs d'une monographie intitulée : « De la garde royale à la sécurité présidentielle, la protection du symbole de l'Etat, expression de sa souveraineté et incarnation de ses valeurs. »
Dans un clin d'œil pour les enfants, la revue s'accompagne d'un cahier de coloriage, illustré pars des dessins et photos patriotiques. Une manière d'initier les générations montantes à l'amour de la Patrie et de leur faire découvrir l'abnégation de ce corps d'élite.
La parution de ce premier numéro, ce 24 novembre 2020 a coïncidé, à dessein, avec la commémoration d'un souvenir douloureux : le martyr, il y a cinq ans, jour pour jour, de douze valeureux agents de la Sécurité présidentielle. Un attentat terroriste abjecte leur avait raflé la vie, dans leur bus à l'avenue Mohamed V, alors qu'ils s'apprêtaient avec leurs collègues, dont nombre avaient été blessés, à rejoindre leurs postes et s'acquitter de leur noble tâche. Ce magazine se veut alors une nouvelle marque d'hommage à leur sacrifice et de réconforts à leurs orphelins, proches et amis.
Plus qu'une revue, c'est tout un livre. Il était temps de le publier.


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