Forcément ! Lorsque l'on a touché le fond, comme dirait l'autre, l'on ne peut que remonter, alors haut les cœurs ! Par l'autre bout de la lorgnette... BCE a raison : il ne faut pas se laisser abattre. On en a vu d'autres. Des vertes et des pas mûres, sans jeter les gants. Raison de plus pour espérer. Joindre le geste à la parole, s'armer de bonne volonté, et attraper le taureau par les cornes, pour ne pas s'en laisser conter. Persévérer en somme, droit devant soi, et surtout pas la tête contre le mur ! Les lendemains ? Il ne faut pas qu'ils déchantent. D'ailleurs ils n'ont pas le choix : ils seront meilleurs ou ne seront pas. Alors, advienne que pourra, tordons le cou à l'adversité, usons de l'huile de coude, épuisons nos méninges, mais relevons les défis. Et le premier, par ordre de priorité, c'est bien celui de la guerre à mener, sans merci, contre le terrorisme. Qu'ils reviennent des « foyers de tension », ou qu'ils se tiennent à carreaux comme des loups aux abois, attendant le moment de lancer leur assaut, qu'ils se donnent le mot : ils ne l'emporteront pas au paradis. Pour ce qui est de l'enfer : qu'ils soient certains qu'ils y seront accueillis en invités d'honneur. Ils ont déjà réservé, ils seront servis... Jusqu'au dernier. Sûr qu'on mettra tous les petits plats dans les grands, pour leur assurer un grand festin. Ils s'en souviendront. Pour la postérité. Et, en guise de cerise, sur le gâteau, puisqu'il faut bien leur offrir un dessert, comme lot de consolation, ils pourront toujours se repasser, lorsqu'ils iront bronzer à l'ombre, le film étriqué de leurs tristes souvenirs, plus bas que le caniveau, s'il est possible de creuser plus bas, dans l'abjection. Car, celui qui troque, avec une facilité extraordinaire, et avec un aplomb monstre, le drapeau de son propre pays contre l'étendard de l'infamie, ne mérite pas le soleil. Il faut pouvoir le regarder dans les yeux. Et ne peut pas qui veut...