Par infraction, par effraction. Dans le sens des aiguilles d'une montre. Par l'autre bout de la lorgnette aussi. La perspective des points cardinaux? On n'est jamais assez prudents. Et puis, ne l'oublions pas: Il y a eu, à un certain moment de notre histoire, postrévolutionnaire, des complicités tacites, ou des neutralités bienveillantes: ce qui revient au même bien évidemment, qui ont permis à ce que des "corps étrangers", des excroissances purulentes, s'implantent dans un corps sain pour lui inoculer leur virus, y instiller du poison, jusqu'à le contaminer et accélérer par la suite, avec une rapidité déconcertante, son pourrissement. On n'en n'est pas arrivés là par hasard. Et ce n'est pas chercher un bouc-émissaire que de répéter à satiété, que ceux qui ont pactisé, en leur âme et conscience qui plus est, avec le diable, et ont ouverts aux loups, les portes de la bergerie, à dessein, s'assurant que personne ne les inquièterait au passage, doivent s'épargner la peine de jurer leurs "grands dieux", qu'on ne les y reprendra plus, et qu'ils n'y ont vu que du feu, comme tout le monde, parce qu'on ne les croira pas. Il faut dire qu'on leur a aussi facilité la tâche, en baissant la garde, lorsqu'il fallait vigilance garder. Il est tout aussi vrai également, que devoir se battre sur plus d'un front, suppose des moyens immenses. Ici en l'occurrence, il faut concéder le fait qu'on ne les a pas. Soit: il faudra maintenant les inventer. Nos institutions sécuritaires ont assez prouvé par le passé, qu'elles n'avaient de leçons à recevoir de personne, sur ce plan là; et qu'elles étaient à même de proposer leurs services, à ceux qui en auraient besoin le cas échéant. Le moment du passage au feu est arrivé. Tout le pays est solidaire. Quant aux loups, aux abois ou solitaires, ils pourront toujours "aboyer à la lune", la queue entre les jambes: ils seront pris au piège. La Tunisie n'a jamais pardonné aux traitres et aux renégats. Ils paieront le prix fort...