Sous l'intitulé de « sculpture plurielle 2 », la Maison des Arts du Belvédère accueille jusqu'au 22 février une grande exposition dédiée à la sculpture moderne, dans sa seconde session. Un rendez-vous auquel participent vingt six artistes sculpteurs, toutes générations confondues, avec pas moins de quarante trois œuvres, sous diverses techniques, qui occupent les deux niveaux de cet espace. Une occasion idoine pour avoir, au moins, une idée sur ce qui se passe sous nos cieux en matière de sculpture, voire de création sculpturale sous ses divers aspects et expressions. Le visiteur sera séduit et impressionné par la qualité des œuvres exposées qui sortent de l'ordinaire. Et c'est à un véritable atelier, un laboratoire de création, pour ainsi dire, auquel on est convié. De la récupération et du fer chez Taoufik Béhi, au fil de fer et au verre de Haithem Soua, on passe au bois de Hamadi Ben Neya et au marbre Kadhel gris et au marbre blanc de Mohamed Bouaziz. Quant à Abdelaziz Mohsni, il nous propose ses travaux sur métal, papier mâché et acrylique, mais aussi une installation en métal avec moteur électrique, svp ! Rien n'arrête l'imagination et la vision de nos artistes sculpteurs. De son côté, Najet Gherissi expose une installation où s'associent la peinture à l'huile sur tôle, à la sculpture. De même qu'elle sculpte le métal pour représenter une violoniste. Salma Mejri réalise deux installations de récupération de montre et de bois. Murad Ezarai sculpte le fil de fer. Yosri Bahrini effectue un travail de récupération. Sarra Ben Attia réalise une installation céramique, alors que Fayçal Mejri utilise une technique mixte, tout comme Nader Boukadi. Imen Besrour excelle, d'un autre côté, dans la céramique émaillée. Le Raku est d'autre part la technique choisie par Nissaf Chkondali. Pour sa part, Tahar Dhaoui nous demande de sonner la sculpture qu'il a réalisé au bombage et au collage à chaud, pour mieux la voir. Et c'est le modelage béton sur lequel réside le travail proposé par Saber Sahraoui. Quant à Lynda Abdelatif, elle monte une installation céramique et de son côté, Mohamed Ghassen travaille le polythène résine. Leila Rokbani, quant à elle, travaille dans la récupération, mais aussi dans le détournement et l'assemblage. Vivement la sculpture Quant à la résine peinte et la soudure, elle est la technique de Boutheina Yazidi. Pour sa part, Mohamed Hachicha sculpte la céramique dans une conception de céramique d'art. Boujemaa Belaifa travaille la terre cuite émaillée. Le vitrail et le métal sont là dans l'installation de Sameh Habachi pour nous dire qu'il faut de tout pour faire un monde. Kaouther Belouedhnine utilise le bois de récupération pour une flamme de bois. Enfin, Ishraf Bou Sabbeh elle jongle avec la pâte et la mosaïque de verre, le métal brossé et le bois traité au chalumeau, le laiton brossé et la récupération. Une exposition qui mérite le détour, d'autant plus qu'elle a démarré le 13 janvier pour se poursuivre jusqu'au 22 février. Les fervents de la sculpture auront bien le temps d'y aller jeter un coup d'œil et admirer les différents travaux mis à vue.