NAGE LIBRE au Théâtre national Sonia Zarg Ayouna et Noomen Hamda AMOUR Nouveau cycle des Lectures théâtrales au 4ème Art, un mercredi sur deux. Animé par : Mouna Belhaj Zekri, Aymen Mejri, Marwa Manai - « L'amour c'est quand vous sortez manger et que vous donnez à quelqu'un beaucoup de vos frites sans demander que l'autre vous donne les siennes. » - Non, non ce n'est pas ça l'amour. - « L'amour est une panique de la raison. » - Mais non, c'est pas ça. - «L'amour est enfant de bohème : il n'a jamais, jamais connu de loi. » - Non, non, non. - Non, taisez-vous tous ! ce n'est pas ça l'amour. L'amour, c'est une femme qui découpe son frère en mille morceaux, fait tuer un homme par ses filles dans une marmite chaude et finit par bruler sa rivale et tuer ses propres enfants. Pourquoi ? pour l'amour d'un homme. L'amour, c'est deux individus qui veulent rester seuls, ensemble, en inventant des jeux auxquels ils croient, le temps d'un orage. L'amour, c'est un homme qui devient tour à tour poète, dompteur de tigres, clochard, fou du roi, puis comédien pour crier son amour à une femme qui ne le connait pas. L'amour, c'est deux vieillards qui ne se supportent plus et ne peuvent vivre l'un sans l'autre. Le deuxième cycle des lectures vous propose mille et une histoires où la tragédie n'est jamais loin et où l'amour se dit dans les silences même. Pendant une heure, voire moins, vous vivrez avec des personnages qui s'aiment et qui peinent à le dire car au fond, l'amour, ce n'est jamais une question de mots. * «L'amour – Dieu te conforte – commence en plaisanterie et s'achève gravement... Ses significations sont délicates à décrire. On n'en saisit la vérité que dans la souffrance. » Ibn Hazm PROGRAMME DU CYCLE AMOUR : Mercredi 29 Mars 2017 - 18h30 : «Chroniques, des jours entiers, des nuits entières» de Xavier Durringer Mercredi 12 Avril 2017 - 18h30 : «Nage libre» de Sonia Zarg Ayouna & Noomen Hamda Mercredi 26 Avril 2017 - 18h30 : «Amours Absurdes» déambulation dans le théâtre de l'absurde Mercredi 10 Mai 2017 - 18:30 «Médée» versions antiques et contemporaines Le 4ème Art - 27 Avenue de Paris - 71 351 783 Mercredi 31 Mai 2017 «Open Mic Night» lectures ouvertes sur le thème de l'amour au Palais du Théâtre - Place Halfaouine VIOLENCE(S) Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi Journées du Théâtre National Tunisien Violence(S) est une création de Jalila Baccar et Fadhel Jaibi, deux routiers du Théâtre tunisien. Cette pièce évoque les espérances, les souffrances, les rêves trop lourds à porter, l'accouchement douloureux suivi du désenchantement et la fuite en avant, par la mer et par tant d'autres impasses. C'est la chronique d'une révolution et d'un terrible constat : La révolution tunisienne, par beaucoup d'aspects, au lieu de porter l'espoir, a engendré peurs inédites, angoisses, dépressions, gestes de désespoir, violences multiples au quotidien débouchant sur des crimes atroces. Scénario: Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi - Texte: Jalila Baccar - Mise en scène, scénographie et lumières: Fadhel Jaïbi - Musique et collaboration à la scénographie: Kays Rostom - Interprétation: Jalila Baccar, Fatma Ben Saïdane, Noomen Hamda, Lobna Mlika, Aymen Mejri, Nesrine Mouelhi, Ahmed Taha Hamrouni, Mouïn Moumni - Assistante à la mise en scène: Marwa Mannaï FAUSSE COUCHE Nejib Khalfallah Journées du Théâtre National Tunisien Dimanche 16 Avril 2017 - 19:30 "Fausse couche" est un miroir de notre société en transition, une chronique de nos espoirs avortés. Course au butin, discorde, fuite en avant et arrivisme ont pris le pas sur la citoyenneté, l'intérêt commun, l'essor du pays. D'une gestuelle fluide, positive vers l'expression de la destruction, de l'angoisse, de la lutte pour la survie. La scène comme lieu de prise de conscience, de positionnement sur "l'ici et maintenant". Pour une Journée Mondiale du Cessez-le-Feu Chorégraphie et mise en scène : Nejib Khalfallah Collaboration Aristique : Marwen Rouine Musique: Mohamed Seddik Kekli "Trappa" Lumières: Ali Helali Interprétation : Mariem Bouajaja, Emna Mouelhi, Senda Jebali, Wafa Thebti, Marwen Rouine, Wael Marghni, Bedis Hachech, Nejib Khalfallah Répétiteur : Wael Marghni PLATEAU Ghazi Zaghbani Journées du Théâtre National Tunisien Lundi 17 Avril 2017 - 19:30 Quand le terrorisme est instrumentalisé ... La vision est brouillée et l'on n'a plus le choix qu'entre le mal et le pire ... Les évènements s'accélèrent sur un mode hystérique. La réalité et la rumeur se confondent. L'information, fabriquée à échelle industrielle, est désormais un instrument aux mains des politiques. Le paysage politico-médiatique est transformé sur instructions, suivant les intérêts de certains. Tout devient licite pour arriver au pouvoir... Qui manipule qui ?... Qui fabrique la vérité ?.. Dès que je t'ai vu Salah Felah Journées du Théâtre National Tunisien Mercredi 19 Avril 2017 - 19:30 "Quant à la certitude, elle n'existe pas. L'apogée de mes efforts se trouve Dans l'intuition et les pressentiments." Al Maarri L'histoire d'une enquête traitant des relations sentimentales et sexuelles en milieu universitaire. Un professeur de sociologie est marié à une journaliste qui a abandonné son travail. Leur couple est en crise. Ses étudiants en master entreprennent, sous sa direction, une enquête sur l'amour pour lever tous les voiles et tabous. Différents points de vue s'entremêlent, nourrissant les discussions autour des thématiques du rapport au corps, la séparation, la possession, l'affection, le désir et la révolution sexuelle comme projet politique. Mais est-ce vraiment cela, l'Amour ? Ou en est-ce une illusion ? Salah Felah Texte et mise en scene : Salah Felah Musique : Zein Abdelkafi Interprétation : Basma El Euchi, Bechir Ghariani, Rahma Felah, Aymen Selliti, Rami Zaatour, Talel Ayoub, Nidhal Shili , Besma Baazaoui, Hiba Trabelsi Assistant à la mise en scène : Sami Boudabra Borj Loussif Chedly Arfaoui Journées du Théâtre National Tunisien Jeudi 20 Avril 2017 - 19:30 Cadeaux et vœux de santé et longévité abondent Tout le monde félicite et complimente... Le téléphone ne cesse de sonner. C'est son dernier anniversaire. Ses fils se bagarrent pour l'héritage... La terre de «Borj Loussif», 28 mille hectares traversés par l'Oued Majerda et ce n'est que la partie visible du trésor de « Grand-papa Qaroun » Son fils préféré s'est cassé la jambe en tombant de cheval Il perd la course sur laquelle il a misé... Et délaisse le lit de sa femme qui voudrait tomber enceinte. Sa belle-sœur, vulgaire et parvenue a enfanté cinq filles Elle combine dans le dos de son mari colérique qui voudrait un mâle ... Et qui saisit les biens de son père de son vivant ... «Grand-maman », simple et niaise, n'y voit que du feu «Grand-papa Qaroun » meurt dans la cave avec ses vieux souvenirs Il ne laisse que paroles... «A mon père Hsan Arfaoui»