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Bye bye USA !
Publié dans Le Temps le 03 - 06 - 2017

En tournant le dos à l'accord de Paris sur le climat, Trump mesure-t-il seulement les conséquences de sa décision ? Après des semaines de pourparlers, le président des Etats Unis, deuxième pays le plus pollueur de la planète après la Chine, a finalement annoncé le retrait de son pays de cet Accord, affirmant qu'il ne pouvait « entériner un accord qui punit les Etats-Unis ». Un pied de nez donc pour la planète et pour les 195 autres pays signataires, qui n'a pas manqué de susciter une vague de réactions des plus virulentes de la part des chefs d'Etat mais aussi des ONG environnementales.Une onde de choc pour la planète écolo qui n'a pas fini de faire des remous un peu partout dans les quatre coins du globe.
Adopté en décembre 2015 au Bourget, signé à New York en avril 2016 et entré en vigueur en novembre dernier, l'accord de Paris sur le climat est le premier accord universel sur le climat.Il fait suite aux négociations qui se sont tenues lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP21) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.A travers cet accord, les pays signataires se sont engagés à réduire l'émission des gaz à effet de serre (GES),notamment le dioxyde de carbone, facteurs majeurs du réchauffement climatique. Pour entrer en vigueur, l'accord a nécessité la ratification des 55 pays responsables ensemble d'au moins 55 % des émissions de GES. La Tunisie, avec son taux de 0,11% d'émission de gaz à effet de serre, a signé l'accord dès avril 2016 et l'a ratifié en février dernier. Elle fait partie de la liste des pays en voie de développement qui se verront attribuer des aides financières par les grosses puissances mondiales en contrepartie d'initiatives visant à réduire les émissions de GES et à renforcer la résilience face aux conséquences du changement climatique.
A elle seule, la Chine émet 20,09% du total mondial des gaz à effet de serre et les USA 17,89%. Ces deux pays ont signé l'accord dès avril 2016 et se sont engagés à diminuer ces émissions hautement nocives pour la planète et l'environnement. Mais c'était sans compter sur l'élection de Trump qui a tout chamboulé. En effet, tout au long de sa campagne présidentielle, le candidat Trump, élu en novembre 2016, n'a cessé de promettre de sortir les USA de cet accord qui, d'après lui, nuit fortement aux intérêts du pays.Jeudi, il a finalement fait l'annonce, déclarant : «J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris» et ajoutant que le « deal » signé par Barack Obama est «un boulet aux pieds des Etats-Unis». Il s'est toutefois prononcé en faveur d'une renégociation des termes de l'accord. Trump a ainsi fait fi des demandes incessantes des puissances mondiales l'incitant à réviser sa position et a décidé de faire cavalier seul. Seul contre tous mais surtout contre la planète et les générations à venir puisque l'accord de Paris sur le climat a défini un plan d'action international visant à maîtriser tout changement climatique dangereux, en maintenant le réchauffement planétaire largement en dessous de 2°C. En choisissant son camp, Donald Trump s'est attiré les foudres des dirigeants politiques internationaux mais aussi des ONG environnementales. La Fondation Hublot n'a pas hésité à qualifier sa décision d'« acte stupide et criminel, qui va à rebours du sens de l'histoire».Pour le président français, Emmanuel Macron, il a « commis une faute pour l'avenir de notre planète ». La chancelière allemande, Angela Merkel, a pour sa part déclaré qu'à travers cette décision, «les Etats-Unis nuisent au monde entier ». Barack Obama a lui même condamné la sortie de son pays de l'accord de Paris, affirmant que « les pays qui restent dans l'accord de Paris seront ceux qui en récolteront les bénéfices en termes d'emplois et de secteurs d'activité créés.» Par ailleurs, dans les coulisses, il se raconte que cette décision unanimement condamnée à l'échelle mondiale, pourrait bien ouvrir la porte à l'imposition d'une "taxe carbone" à l'importation de produits américains. Enfin, il est à noter que selon la réglementation en place, les USA ne pourront pas concrètement se retirer de l'accord de Paris avant novembre 2020, soit la même période que la prochaine élection présidentielle américaine.


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