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Trop chers les ingrédients
Publié dans Le Temps le 21 - 06 - 2017


La fête de l'Aïd el Fitr est une occasion où l'on éprouve le désir de réaliser de délicieux gâteaux afin d'honorer nos convives ou, tout simplement, notre famille.Il y en a pour tous les goûts pour le plus grand plaisir des petits et grands gourmands. A quelques jours de cette grande fête, les pâtissiers mettent les bouchées doubles en vue de satisfaire les commandes sans oublier les confectionneuses de gâteaux à domicile qui ne cessent de se multiplier durant ce mis sacré. Des commandes, elles sont nombreuses. « Nous sommes submergées et nous n'arrivons pas à satisfaire tout le monde malgré que nous travaillions jour et nuit. D'ailleurs, nous refusons actuellement les commandes » avoue un pâtissier . Les patisseries rivalisent dans la préparation et la présentation des gâteaux car le concurrence est rude avec l'introduction de recettes orientales et même européennes. Faire des gâteaux est devenu un art qu'il faut réussir si l'on veut faire recette et ce n'est pas chose aisée. A la veille de cette fête, les étals de gâteaux sont pris d'assaut par les ménagères non rebutées par la flambée des prix avec l'augmentation du coût des ingrédients de base (semoule, beurre, sucre, huile...) en témoignent les prix affichés par kg : la baklaoua à 35 dinars, le kaakel warka à 30 dinars, le samsa à 25 dinars, l'oudhnin El Khadhi à 15 dinars.Les prix pratiqués sont exorbitants et connaissent une constante augmentation par rapport aux exigences du marché, comme tient à l'expliquer Naima, une jeune pâtissière. «Là, la hausse du prix des matières de base, la farine, l'amande, les noisettes, le sucre et surtout l'huile font que les prix grimpent en cette période estivale. Légalement ou au noir, de plus en plus de cuisines se transforment en lieux dédiés aux gâteaux pour l'Aïd. La «petite fête» représente également une occasion où les proches se rassemblent. Ainsi, les membres de la famille, les cousines, les voisines, se retrouvent pour mettre la main à la pâte et s'entraident pour préparer les gâteaux. Rencontrée dans l'un de ces commerces, Sabrina, jeune mère au foyer, contemple les tarifs affichés sur les produits. Elle a un certain budget à respecter. «On achète selon notre argent, même si certains ingrédients sont chers, il est impensable de ne pas faire des gâteaux pour l'Aïd», dira-t-elle. D'autres femmes n'ont plus de temps pour préparer leurs gâteaux. Elles préfèrent casquer de l'argent pour ne pas subir cette corvée. «Je n'ai pas le temps et encore moins la patience de faire des gâteaux moi qui adorais les faire dans le passé. Je rentre vannée du travail, la préparation du f'tour, les enfants. Même si c'est cher, je préfère les acheter. D'ailleurs ces dernières années, je prévois leur budget», nous dira HayetEntre salés et sucrés, les produits ne sont jamais proposés à des prix inférieurs à 25 dinars le kilogramme. « Je vends le "Mlebess" aux amandes à 35 dinars le kg, la Boulette aux fruits secs à 32 dinars le kg alors que la Baklaoua aux pistaches est à 40 dinars. Ce n'est pas cher vu l'augmentation des ingrédients. La qualité, ça se paye car on peut vous offrir un produit à moitié prix mais peu succulent. » Affirme Hédia, Pour les femmes travailleuses, c'est un autre son de cloche, car il s'agit selon elles de temps. «Je n'ai pas le temps et encore moins la patience de faire des gâteaux moi qui adorais les faire dans le passé. Je rentre vannée du travail, la préparation du f'tour, les enfants. Même si c'est cher, je préfère les acheter. D'ailleurs ces dernières années, je prévois leur budget», nous dira Safia, mère de trois enfants. Cette réponse est quasiment la même chez toutes les femmes en activité. Rencontrée dans l'un de ces commerces, Sabrina, jeune mère au foyer, contemple les tarifs affichés sur les produits. Elle a un certain budget à respecter. «On achète selon notre argent, même si certains ingrédients sont chers, il est impensable de ne pas faire des gâteaux pour l'Aïd», dira-t-elle

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