Ils sont 40.888 à passer du 28 juin au 1er juillet la session de contrôle. Une session qui se déroule sous la canicule qui sévit sur une majeure partie du pays. Pas facile de plancher dans ces conditions. La canicule continue de frapper la Tunisie où des records de chaleur ont été battus hier puisque le thermomètre a passé les 46° dans certaines régions. Le mercure continue de grimper. Fatigue intense, maux de tête, crampes, vertiges, nausées, etc. : en période de canicule, les risques pour la santé sont nombreux. La chaleur peut en tout cas nuire aux performances des candidats lors des épreuves. Les températures ont atteint les 48 degrés par endroit. Pas facile de se concentrer dans de telles situations. Pour pallier à ce problème, le ministère de l'Education nationale a demandé aux chefs de centres d'examen de mettre de l'eau à la disposition des candidats pendant les épreuves. Cette première journée a été consacrée à la matière de base concernant chaque filière, c'est-à-dire les mathématiques pour la filière mathématiques ; la philosophie pour la section Lettres, la technologie pour les sciences techniques, les sciences biologiques pour la filière sport , l'économie pour la section économie-gestion et le logarithme et la programmation pour la section des sciences informatiques. « Trop de chaleur pour dormir la nuit .Trop de chaleur pour passer le bac après seulement 5 heures de sommeil. Nous avons souffert durant toute la matinée surtout que les centres d'examen ne sont pas équipés de climatiseurs » avoue Samia, qui refait son bac lettres . « Avec le stress de l'épreuve, c'est difficile de passer son épreuve. Dans la salle c'est compliqué parce qu'il fait très chaud. La seule chose qu'on fait, c'est ouvrir les fenêtres, puisqu'il n'y a pas de climatisation. Et même à 8h du matin il faisait très chaud, du coup on a des pertes de concentration » nous dit Jamel. Plusieurs candidats ont été obligés de se mettre à l'ombre. « On est tombé dans une salle exposée plein sud, avec cette chaleur, tu es fatigués et tu suffoques vite», explique Mohamed Ali , élève en économie gestion «On a du mal à se concentrer, c'est compliqué.» « Cette année, cette session de contrôle nous a vraiment fait suer. Il est vrai que le stress des examens produit généralement une hausse de la température intérieure, qui augmente encore les besoins en eau. Et qui dit déshydratation dit fatigue et baisse de concentration» souligné Najet. Même les enseignants chargés de surveiller l'examen n'ont pas cessé de se plaindre sur le fait que cet examen ait été programmé en pleine période de si grandes chaleurs. « J'aurais dû amener une piscine gonflable, la mettre au fond de la salle et me poser dedans pour surveiller » nous dit un prof avec son humour habituel. Climatiser les salles ou passer les épreuves de bonne heure, certains lycéens demandent à ce que des aménagements soient réalisés pour faciliter le passage des épreuves. Bref, en attendant le retour à la normale, les candidats poussent un ouf de soulagement à leur sortie du centre d'examen. Ils passeront aujourd'hui 29 juin leur deuxième journée. Les épreuves seront différentes et spécifiques à chaque branche ; c'est ainsi que les littéraires auront à passer l'épreuve d'histoire-géographie, les matheux auront rendez-vous avec les sciences de la vie et de la terre (SVT) les scientifiques passeront l'épreuve des maths. Quant aux économistes ils auront à subir l'épreuve d'histoire-géo ou de maths. Les techniciens, eux, passeront l'épreuve de maths et les informaticiens auront leur épreuve de sciences physiques. Les sportifs auront rendez-vous avec les maths où les sciences physiques.