La localité du Bardo vit une animation assez particulière depuis le retour parmi l'élite du ST, et les supporters ‘Vert et Rouge' affichent une sérénité jamais vue depuis belle lurette. Bon signe ? L'avenir nous le dira... Mais quoi qu'il en soit, au club, Jalel Ben Aïssa et ses colistiers sont à féliciter pour le bon travail réalisé jusque là, alors que la nature en ces dernières semaines invite à d'autres activités et au farniente. Le président stadiste ne connaît ni repos ni trêve, et pour rendre à César ce qu'il lui appartient, tous les Stadistes lui tirent bas leur chapeau, pour cette belle campagne de recrutement estivale. En foi de quoi, tout semble baigner dans l'huile. L'équipe semble avoir une belle allure et les scénarios des dernières saisons donnent l'impression de n'être plus que de mauvais souvenirs déjà rangés dans les armoires. La leçon retenue ? Oui si l'on se réfère à tout ce qui a été entrepris jusqu'à ce jour. En matière de recrutement, et à notre avis le meilleur semble être celui du ‘head coach' MohamedKouki, un jeune technicien très compétent et qui a laissé d'excellentes traces partout où il a exercé. Habile intelligent, connaisseur, et très valable il a été quasiment derrière tous les engagements exécutés par le patronat du club. Saura-t-il être à l'origine d'un printemps stadistes ? Tous les indicateurs sont au vert, pour passer une saison assez tranquille, ambitieuse, et durant quoi, l'équipe stadisteaura toutes les chances de jouer au moins les trouble-fêtes. L'entraineur Mohamed Kouki et le président Jalel Ben Aïssa continuent de tirer sur tout ce qui bouge. Les transferts réalisés sont très spectaculaires, et ce qui est étonnant et ce n'est plus comme avant, ils sont tous bien étudiés et bien ficelés. Voila la surprenante règle bien boulonnée par ce duo. Ajoutez à ces deux volets cités, la discrétion, l'efficacité et surtout la crédibilité. Le Stade Tunisien, depuis le départ de Mohamed Dérouiche, Jalel Ben Aïssa a su redorer le blason du club. Faire venir une bonne dizaine de joueurs de bonne valeur, et surtout dans quelques dossiers, il a su jouer dans la cour des grands et leur souffler quelques uns sans mener grand tapage, voila qui est inédit au ST, club, où on n'a jamais su cacher ses intentions, où on n'a jamais bossé dans la sagesse, où tout se discute dans les rues, et où certains siphonneux et sangsues en ont bien profité... Toutes ces pratiques illicites, tous ces procédés qui ont souillé le club et l'ont cloué sur place sont désormais finies. Jalel Ben Aïssa a su y mettre un terme. Voila à notre avis, et attendant, la plus belle victoire stadiste. Sans la sérénité, sans le climat propice, le Stade Tunisien ne pourra jamais embrasser de nouveau la place qui lui était sienne il y a quelques temps. Bon départ ? Les cartes sont en règles pour faire un bon départ mais pour rivaliser avec les grands il faut beaucoup plus de moyens humains sportifs, matériels, et bien entendu beaucoup de temps. Le ST, de là où il est venu, doit penser d'abord, à assurer son rang en Ligue 1, c'est-à-dire gérer à bien le court terme avant de réfléchir sur, le moyen et long, termes. Il faut qu'il soit réaliste et ne pas trop rêver même s'il lui est permis de bayer aux corneilles comme on dit communément... Mohamed Kouki est taillé pour ce genre de mission. Il faut être patient avec lui si la mayonnaise ne prend pas tout de suite. Les nouveaux joueurs, venus d'horizons divers ont eux aussi besoin de temps pour s'apprécier, pour se connaître, pour que les amitiés se tissent et grandissent. Les deux stages effectués à Aïn Draham et à Sousse , ont été très bénéfiques. La solidarité naissante dans le groupe de joueurs commence à prendre corps et s'amplifie de jour en jour. Et c'est un bon signe.