Né il y soixante huit ans le Stade Tunisien a connu des heures de gloires, en accrochant dans son tableau de chasse plusieurs sacres, et en voyant défiler de grands joueurs, mais aujourd'hui le pauvre club du Bardo est dans une impasse. Les résultats insatisfaisants, des départs de joueurs cadres l'été dernier, les recrutements aléatoires de l'hiver dernier, et surtout des erreurs managériales à tous les niveaux l'ont condamné à la descente à l'étage d'en dessous. Ghazi Ben Tounès, un homme intègre qui a tout réussi en dehors du sport, a été poussé à la porte, et une guerre de succession s'est ouverte et ne semble pas vouée à un happy end. Ce creux de vague, ce feuilleton de l'été entamé du côté du Bardo que d'aggraver la situation si on n'en prend pas conscience. Après de larges et longues tractations, les principaux décideurs et proches influents du club, voient que Jalel Ben Aïssa, pour ce qu'il a fait, jouit encore aujourd'hui de tout le respect des stadistes, toutes classes confondues. A telle enseigne que ces caciques comptent sur lui pour prendre le relais aux fins de remonter le club à la place qui est en principe sienne. Mais voila, aux dernières nouvelles, un ancien président qui n'est pas absout de tout de reproche, qui porte une grande responsabilité dans tout ce qui est arrivé au club, qui ne peut plus aller prendre un café n'importe où au Bardo tellement il est détesté, cherche, a-t-on appris, à se porter de nouveau candidat à la présidence... Quel culot ! Il n'est et ne sera jamais aussi rassembleur que Jalel Ben Aïssa dont le passage au Stade Tunisien est à saluer. Il est temps pour lui de se retirer ou de faire partie du comité de soutien. Aussi doit-il comprendre que les meilleures têtes pensantes et les pourvoyeurs principaux ont déjà choisi leur camp... Au Stade Tunisien plus question de céder le pouvoir à la rue, celle là même qui a été entre autres à l'origine de la ruine du club. De tous les prétendants à la présidence, seul Jalel Ben Aïssa jouit de l'estime et de la vénération de toutes les bases. Il vaut mieux que tout le monde pousse dans le même sens. Aux Stadistes, nous rappelons : vous avez vu où vos dissensions vous ont-elles mené ? Pour l'amour de votre club, réveillez vous !