Absence de réaction suspecte De tout temps, le mouvement Ennahdha a essayé d'être le premier à réagir, lorsque les affaires concernent la Tunisie, le Qatar et la Turquie, soit pour montrer son « appartenance » au paysage politique tunisien et qu'elle a son mot à dire, soit pour confirmer l'allégeance de sa direction à des parties étrangèreq. Toutefois, ce qui est suspect, actuellement, c'est qu'Ennahdha garde motus et boule de gomme, et n'a eu aucune réaction face aux insultes du commerçant de la foi islamique, Wajdi Ghanim, non pas contre Béji Caïd Essebsi, uniquement, mais aussi contre les membres de l'Assemblée des représentants du peuple, et, surtout, le peuple tunisien qu'il qualifé de « mécréant ». Et ont attend, toujours, ce que va en dire les prestigieux dirigeants d'Ennahdha ou vont-ins continuer à se taire, alors que même la Turquie qui accueille ce dangereux personnage pense à le traduire en justice ? Terroristes «très dangereux» extradés de Turquie Récemment extradés par les autorités turques vers la Tunisie, trois terroristes classés «dangereux» ont été remis vendredi au pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, a annoncé le porte-parole du pôle, Sofiène Selliti. Une information judiciaire a été ouverte contre ces suspects et trois mandats de dépôts ont été émis à leur encontre. Les autorités turques avaient extradé le 13 août 2017 trois terroristes tunisiens classés «très dangereux» pour leur appartenance à l'Organisation de l'Etat islamique « Daech «, avait annoncé mardi dernier Selliti qui a fait remarquer que le ministère public près le pôle avait décidé de prolonger la durée de garde à vue de ces trois suspects. Arrêtés par l'armée libre de Syrie, les trois suspects avaient été livrés aux autorités turques avant d'être soumis aux procédures d'extradition, a-t-il expliqué. D'après SofièneSelliti, les suspects ont révélé plusieurs informations importantes sur les modes d'acheminement des jeunes tunisiens vers les foyers de tension et les entrainements militaires reçus par Daech. Graves dérives à Sfax Le trafic du « Lod » reliant Sfax et Kerkennah a été arrêté, depuis vendredi, à la suite de l'arrestation de deux marins-pêcheurs qui avaient commis des actes impardonnables en attaquant une vedette de la marine tunisienne lui causant des dégâts matériels. Conséquence, les marins-pêcheurs ont protesté contre ces arrestations, en faisant obstacle aux navettes entre Sfax et Kerkennah, avec tout ce qui s'en est suivi de désagréments pour les citoyens, voyageant entre le port de Sidi Youssef à Kerkennah et la station maritime de Sfax. Le trafic a repris, hier après-midi, et le gouverneur de Sfax a promis de rencontrer les protestataires, à partir de lundi prochain. Municipalités et redevances locales Après la révolution, bon nombre de citoyens de certaines zones, à travers la République, ont exigé des autorités centrales de leur accorder le droit de disposer d'une municipalité. Toutefois, ces citoyens ont oublié le rapprochement des services du citoyen nécessite des moyens importants, ainsi que leur participation à la réunion de ces fonds, en payant des redevances locales, ce qui n'est pas le cas, aujourd'hui. Plusieurs des municipalités, même parmi les plus anciennes ne bénéficient pas de l'apport financier des habitants de leurs circonscription, soit par laisser-aller, soit par manque de moyens et de mécanismes pour obliger les contribuables à payer leurs dus. Il n'est que temps de remédier à cette situation, afin que les services municipaux puissent fonctionner de la meilleure manière. Délire d'extrémiste Certains personnages demeurent risibles, bien qu'ils le sachent, mais ils tiennent tête quand même, pensant que la Tunisie va changer ses lois et ses orientations, au niveau des droits de la femme, afin de répondre à leurs désirs... charnels C'est le cas de l'ex-imam extrémiste de la mosquée Sidi Lakhmi de Sfax, Ridha Jaouadi, qui a appelé à l'instauration de la polygamie en Tunisie, selon le journal Kapitalis. Dans un post publié sur Facebook, jeudi 24 août 2017, Jaouadi a indiqué que les «vrais» musulmans sont conscients que la polygamie permet de perpétrer le genre humain et offre aux femmes célibataires la possibilité de se marier avec un musulman. Le délire de cheikh Jaouadi ne s'arrête pas là. Puisqu'il enchaîne: «La polygamie évite aux hommes d'avoir des maîtresses». Et il s'en prend inexplicablement à la société française, le contre-exemple absolu à ses yeux. «En France, les gens trouvent normal d'avoir des amants, d'être homosexuel, ou mère célibataire ou encore de se prostituer. Alors que la polygamie pourrait être la solution à tous ces maux», explique-t-il. La Tunisie présente à Maputo pour le développement de l'Afrique Le forcing en direction de l'Afrique se poursuit et la Tunisie a participé les 24 et 25 août 2017 dans la capitale mozambicaine de Maputo à la Réunion Ministérielle de la Conférence Internationale pour le Développement de l'Afrique (TICAD) qui s'est déroulé e, présence du secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, Sabri Bachtobji. Lancée en 1993 par le Japon, cette conférence vise à promouvoir un dialogue politique de haut niveau avec les leaders africains sur les voies et moyens de permettre aux pays du Continent d'accéder au développement économique et social. Au cours de cette rencontre, Bachtobji a réaffirmé l'engagement de la Tunisie à poursuivre les mêmes objectifs de ce processus, faisant remarquer que les thèmes abordés lors de la réunion de Maputo figurent au cœur des préoccupations de la Tunisie qui, selon lui, se trouve aujourd'hui engagée dans plusieurs réformes visant à favoriser la croissance économique et le développement social.