Après avoir rendu visite aux Etoilés, les Marsois sont appelés de nouveau à se mesurer à un grand en accueillant le Club Africain. A l'issue de plusieurs tergiversations, le match aura finalement lieu dans le coquet stade de la Banlieue nord et la pelouse fétiche du club du Safsaf. Au-delà de la recette, le club « vert et jaune » a privilégié le volet sportif et choisi l'aire où il s'entraîne habituellement. Contre les champions d'Afrique, dont c'était la première sortie devant leur galerie, l'équipe marsoise, nonobstant le résultat, avait fourni une bonne prestation et développé un volume de jeu assez impressionnant. Cette performance est de nature à renforcer le mental de la troupe de Kaïs Yaâcoubi qui, face aux grosses cylindrées, se sent pousser des ailes. Pareil challenge constitue une motivation supplémentaire pour les jeunes marsois qui chercheront à percer et à confirmer pour justifier leur parcours actuel, qui n'est nullement le fruit du hasard mais celui du travail et de l'abnégation avec un zeste de culot, de panache et de chance, qu'ils ont su provoquer.
Des solutions valables Pour cette rencontre, où la prudence sera de mise, surtout que l'adversaire est sur un nuage à la suite de sa victoire lors du derby tunisois, l'entraîneur banlieusard devra se passer des services de Touati, qui a écopé de son troisième avertissement, et de ceux de Nachi qui est obligé de sauter cette rencontre pour avoir été expulsé contre l'Etoile. Mais, même si ces deux éléments sont importants dans le dispositif de Yaâcoubi, leur remplacement peut s'opérer sans trop de soucis car les doublures, malgré la précarité de l'effectif, sont très valables et ont montré qu'elles n'étaient point des seconds couteaux. A l'image de Kaddéche et Ben Tahar qui relèveront les deux absences en question. L'ensemble qui entamera la partie ne dépare pas et semble capable de juguler les velléités de l'adversaire, tout en veillant à porter le danger dans le camp adverse puisque, malgré la prudence annoncée, il se présentera encore une fois avec trois attaquants. Une formule qui ne manque pas de piquant et qui promet du spectacle. Amor KAABACHI