Partira, partira pas ? C'est la question qui se pose avec insistance chez les fans de l'ESZ après les revers successifs de leur équipe sous la houlette de Mokhtar Tlili. Et ce n'est pas les déclarations contradictoires de l'intéressé qui sont venus clarifier les choses. Avant le coup de sifflet de l'arbitre Awaz Trabelsi, et contre toute attente, Mokhtar Tlili annonçait son départ indépendamment du résultat du match face aux Hammam-Lifois. Et, devant notre insistance pour connaître les raisons de cette décision, il invoqua des ennuis de santé. Nouveau revirement à la fin de ladite rencontre, lors de sa déclaration d'après match, Mokhtar Tlili exhorta toutes les parties prenantes du club à se rassembler autour de leur équipe affirmant qu'il allait continuer à oeuvrer et à s'acharner au travail comme il ne l'avait jamais fait auparavant afin de hisser le club zarzissien parmi les équipes du milieu du tableau.
« A la disposition de l'équipe » Le lendemain, hier, nous sommes allés à la rencontre de Tlili pour en savoir plus. Le coach zarzissien nous a appris : « Je demeure à la disposition de l'équipe. J'attends de m'entretenir en tête à tête avec le président Friaâ et, au cas où ce dernier accepte mes conditions, notamment en ce qui concerne les indispensables recrutements, je poursuivrais sa mission à la tête de l'ensemble sudiste. Sinon, je serai contraint de partir ». Seulement, au vu de la tension qui prévaut dans les rangs des supporters mécontents, dont certains menacèrent de perturber les prochaines séances d'entraînement, les sautes d'humeur à répétitions du dinosaure et ses choix tactiques très contestés lors du dernier match, on préférerait voir Tlili partir. C'est le sentiment qui règne et Mokhtar Tlili lui-même en est convaincu, il n'attendait que d'être payé pour rentrer définitivement chez lui. Pour rappel, son salaire lui a été versé lors de l'entrevue par son président. Un peu plus tard dans la journée d'hier, la nouvelle officielle est tombée. Le président de l'ESZ, Ridha Friaâ et Mokhtar Tlili ont décidé d'un commun accord de mettre un terme à leur relation. La rupture avec Tlili est bel et bien consommée, et le club sang et or du sud se retrouve de nouveau confronté au problème d'encadrement technique. Qui remplacera El Mokh ? On le saura sûrement dans les jours à venir.
Friaâ va-t-il aussi partir ? On le saura après la réunion du bureau directeur à laquelle le président zarzissien convia la quasi-totalité des membres de son comité. Mais, des sources concordantes nous ont appris qu'en raison des pressions de ses proches et, surtout, suite aux invectives incessantes lancées par le public à l'encontre des premiers dirigeants de l'équipe, président en tête, Ridha Friaâ aurait décidé de jeter l'éponge, et il l'annoncerait à ses collaborateurs lors de ladite réunion. Affaire à suivre !