Dénonciations, condamnations et indignations fusent de partout, après le transfert de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique de Tel Aviv vers Al Qods, sous les directives et à la suite de la décision du nouveau cowboy de la Maison Blanche, Donald Trump. Et, maintenant, les jeux sont faits, avec des preuves on ne peut plus claires sur les visées du gendarme du monde et de son satellite et allié éternel, l'entité sioniste, soit l'Etat d'Israël qui doit s'étendre, selon l'accord de Balfour, de l'Océan au Golfe. La partie est jouée contre les Palestiniens et aucune personne qui n'est pas niaise ne peut rêver, maintenant, d'un futur Etat palestinien, puisque le transfert de l'ambassade a eu lieu, dans la précipitation, pour donner le ton... Bien sûr, tout s'est déroulé avec la connivence des pays arabes qui avaient avalisé le nouveau plan américain pour le Proche Orient, dans leurs déclarations ou par un silence complice. La partie était donc gagnée d'avance pour Israël qui a applaudi à une décision rejeté par la quasi-totalité de la communauté internationale, mais qui est devenue un fait accompli, avec toutes les conséquences qui vont suivre. Cette orientation a été planifiée, depuis longtemps par l'administration américaine qui veut casser de l'Arabe et du Musulman, et il a fallu attendre le bon moment pour la mettre à exécution, en utilisant Trump comme bouc-émissaire, surtout qu'il est capable de toutes les extravagances. Détruire des pays arabes, à commencer par l'Irak de Saddam Hussein, en passant par le Yemen d'Ali Abdallah Salah qui tient encore tête, la Libye de Mouammar Kadhafi, la Syrie de Bachar Al Assad, en plus des tentatives de faire de même avec l'Egypte et à un degré moindre la Tunisie, a été une œuvre facile, surtout qu'il n'y avait pas de grands risques, si les USA savent manipuler, surtout, les pays du Golfe. Semer la zizanie chez les Musulmans et les Arabes a été aussi aisé, en attisant les ressentiments entre Sunnites et Chiites, avec pour résultat une rupture avec la grande puissance islamique, l'Iran et ses alliées, devenus une menace et un ennemi pour l'autre camp, avec la bénédiction de Washington et de Tel Aviv. Qu'on le veuille ou non, les autres pays arabes ne seront pas épargnés par ces dissensions et les coups-bas des Etats-Unis, et la seule raison qui maintient en vie le pouvoir dans beaucoup de ce pays dépend du degré de leur allégeance au gendarme du monde qui s'arroge le droit de bafouer les conventions internationale et, en plus, de cautionner un massacre dans les rangs des Palestiniens que l'Histoire ne risquera pas d'oublier d'aussi tôt, puisqu'il est l'expression de l'impuissance de la « Nation arabe », dans la défense d'un peuple qui en fait partie. La Tunisie a appelé, vendredi, la communauté internationale et les institutions onusiennes à intervenir en urgence pour mettre fin aux agressions israéliennes et assurer une protection au peuple palestinien. Dans une allocution, le ministre des affaires étrangères Khemaies Jhinaoui, représentant du président de la République Béji Caid Essebsi aux travaux du sommet extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), a affirmé qu'il n'y aura pas de paix et de stabilité dans la région tant qu'une solution équitable à la cause palestinienne n'est pas trouvée afin de permettre au peuple palestinien de reprendre ses droits et fonder son état indépendant qui a pour capitale AL-Qods. Il a réitéré la condamnation de la Tunisie face aux crimes perpétrés par les forces d'occupation israéliennes contre les civils palestiniens et qui ont fait plusieurs morts et blessés, affirmant que la décision de déménagement de l'ambassade des Etats-Unis à Al-Qods a exacerbé la tension dans la région. Toutes les parties sont tenues à œuvrer pour préserver le respect de la légitimité internationale, gérer le conflit sur un même pied d'égalité et contraindre Israël à opter pour le choix de la paix et à se conformer aux résolutions aux résolutions de l'ONU, a-t-il ajouté dans un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères. Le ministre a insisté également sur l'importance d'unir les efforts pour aider le peuple palestinien frère à gagner davantage de reconnaissance internationale de ses droits légitimes. Tenue vendredi à Istanbul (Turquie), le sommet extraordinaire de l'OCI, auquel ont pris part de nombreux dirigeants de pays islamiques, a été consacré à l'examen des derniers développements survenus en Palestine. Mais, tout donne à croire que la Tunisie, comme d'ailleurs les autres pays qui assistent au sommet crient dans le désert, parce que ce sommet à l'allure d'une réunion protocolaire, pour donner l'impression qu'on défend les Palestiniens, alors que pour nombreux des Etats arabes et musulmans, c'est une guerre de positions qui est en train de se jouer dans ces rencontres et que seuls les intérêts économiques mènent la danse. Un adage chinois dit : Lors d'une lutte pour l'obtention du pouvoir tous les coups sont permis car à la fin le vainqueur est roi et le vaincu un criminel. Cet adage tente d'expliquer au lecteur le fait que la vérité n'est vérité que si elle est soutenue par un pouvoir, une force qui lui donne son statut de vérité. Dans l'exemple les deux individus on peut être utilisé les mêmes méthodes crapuleuses mais l'histoire retiendra que l'un est roi et l'autre criminel et c'est bien la "vérité" du vainqueur qui sera imposée. Un proverbe similaire est "L'histoire est écrite par les vainqueurs". Ainsi, pour le moment, les Palestiniens sont les « criminels » et Tel Aviv a le vent en poupe, surtout qu'il bénéficie du soutien inaliénable des USA, seuls maître du monde... mais des fissures commencent à apparaître dans la cuirasse qui ne rend pas totalement invulnérable... et les véritables criminels paieront, tôt ou tard, leurs méfaits.