Alors que les campagnes de sensibilisation pour la rationalisation de la consommation d'énergie se multiplient, les milliers de voitures perdent quotidiennement des dizaines de litres de carburants sur nos routes. Les habitants de la banlieue sud qui travaillent à Tunis souffrent le martyre. Ils sont obligés chaque jour de traverser environ une dizaine de kilomètres en première, deuxième. Cela commence au niveau de la bifurcation Bab Alioua-Aéroport. Les automobilistes qui empruntent la route de l'Aéroport qui mène aussi au Centre ville, à la Marsa et la route de Bizerte se trouvent condamnés pendant une trentaine de minutes, voire plus, pour dépasser les embouteillages qui ne finissent pas surtout entre 9h et 11h du matin. Camions, bus, poids lourds et tout autre type de véhicules tiennent tous la queue. Chacun veut passer en premier tellement il a marre d'attendre. Résultat : pollution atmosphérique, carambolages et surtout consommation excessive d'énergie.... N'a-t-on pas les ressources humaines qualifiées pour trouver des solutions urgentes à ce problème qui paralyse la ville ? Et pourquoi tolère-t-on la circulation des poids lourds sur nos routes dans la matinée en même temps avec les petites voitures ?