« La science est obscure, peut-être parce que la vérité est sombre ». V. Hugo Au Palais de justice : L'ambiance au palais cette imposante bâtisse qui renferme différentes juridictions et salles d'audiences ainsi que différents greffes , bureaux des magistrats et autres services judiciaires, n'a pas beaucoup changé, en cette période de vacances dont les juges en ont bien besoin après une année chargée et éreintante. Pourtant, c'est toujours la même cohue, avec des justiciables attroupés devant les guichets des différents greffes au rez-de-chaussée, pour s'enquérir de l'issue de leurs affaires, alors que devant la salle d'audience N° 5, un agent de l'ordre filtre ceux qui désirent y pénétrer, en refusant parfois l'accès aux simples badauds venus simplement pour passer le temps. affaires Cependant qu'à la salle des pas perdus, au premier étage, les salles d'audience sont plus ou moins bondées et les avocats qui ont des affaires ça et là essaient de jongler pour ne rater l'appel dans aucune de ces affaires, quitte à en confier certains dossiers à leurs confrères.... Même s'ils ne sont au courant de l'affaire que d'une manière globale, car ils ne peuvent que demander un renvoi de l'affaire en l'état, ou pour répliques adverses. En tout état de cause, la salle des pas perdus est toujours animée même par ce temps de chaleur où on serait mieux les pieds dans l'eau. Mais comme a dit le poète arabe, Al Mutanabbi: «les vents ne soufflent toujours pas au gré des voiliers». Tribunal de Tunis : « L'affaire de l'assassinat de Mohamed Brahmi au point mort » Dans une déclaration aux médias, le Bâtonnier et leader du mouvement « Mourabitoun » a déploré que « l'affaire Mohamed Brahmi, n'avance pas d'une semelle depuis qu'elle a été scindée en deux parties, l'une confiée au juge d'instruction près le tribunal de première instance de Tunis et l'autre toujours pendante devant la chambre criminelle près le même tribunal. Il a précisé en outre que « le secret de l'assassinat de Brahmi est à chercher auprès du ministère de l'Intérieur et qui a été occulté depuis la Troïka que les trois présidents refusent de révéler la vérité sur cet assassinat ainsi que sur celui du martyr Chokri Bélaïd ». Pôle judiciaire : L'ancien garde du corps de Oussama Ben Laden, remis en liberté L'ancien garde du corps de Oussama Ben Laden, le Tunisien Sami Aidoudi qui a été extradé par les autorités allemandes est relâché suite à l'expiration de la durée de sa garde à vue. C'est ce qu'a déclaré , vendredi dernier aux médias , le porte-parole du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme Sofiene Selliti. Le délai d'un maximum de 15 jours de garde à vue prévu par le code de procédure pénale a en effet expiré. L'interrogatoire qu'avait subi l'intéressé en présence de son avocat n'a pu révéler aucune charge contre l'intéressé, ce qui entraîne légalement sa mise en liberté. Cela n'empêche pas la poursuite des investigations, par le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme qui s'est saisi de l'affaire tel que l'a précisé Sofiene Selliti en ajoutant que le procureur près le Pôle judicaire a ordonné l'ouverture d'une enquête après l'expiration de la durée de la garde à vue du suspect. Ancien garde du corps d'Oussama Ben Laden, chef de l'organisation terroriste Al Qaida, Sami Aidoudi né en 1976, est impliqué dans des activités suspectes sur le territoire allemand. Il a suivi des entrainements militaires en Afghanistan, avait indiqué la même source. AMT: Des fausses nouvelles nuisant à la justice Dans un communiqué du 25 juillet courant, l'Association des magistrats tunisiens (AMT) a sollicité le soutien du Conseil supérieur de la magistrature en vue de « préserver toute atteinte à l'intégrité des magistrats et ce par la diffusion de fausses informations telles que celles qui a concerné le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Gafsa, que le procureur l'aurait dessaisi des dossiers dont il a été chargé, et qui aurait fait l'objet de surcroît, d'un arrêt de travail, à cause de sa détermination à émettre un mandat de dépôt à l'encontre d'un homme d'affaires impliqué dans une affaire de corruption relative au dossier de la compagnie de phosphate Sfax-Gafsa». L'AMT a encore précisé qu' «il s'agit de fausses nouvelles, car d'une part il n'y a aucune affaire de corruption concernant la compagnie Sfax-Gafsa et d'autre part le juge d'instruction était tout simplement en congé de maladie et n'a fait l'objet d'aucune mesure disciplinaire ». Ces fausses nouvelles sont de nature à entraver la bonne marche du service de la justice au détriment du justiciable. Ordre national des avocats: Pour une amélioration du service de la justice Dans une réunion ad hoc avec leurs confères membres du Conseil supérieur de la magistrature, les membres de l'ordre national ont dénoncé les conditions de travail dans les tribunaux devenant de plus en plus difficiles aussi bien pour les avocats que pour les justiciables et tous les auxiliaires de justice. Ces nobles figures qui nous quittent Nous faisons part du décès : De la mère de Me Narjess Aziz, avocate à Tunis La défunte a été inhumée le 26 juillet au cimetière du Jellaz -Du père de Me Hichem Ben Khlifa, avocat à Sousse Le défunt a été inhumé le 26 juillet dernier au cimetière de l'Ariana Puisse Dieu Le Tout Puissant, leur accorder Son infinie Miséricorde et les accueillir en Son Eternel Paradis.