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Histoire d'un infanticide (2)
Publié dans Le Temps le 04 - 10 - 2018

La première session des Journées des Arts de la Marionnette de Carthage a connu des vertes et des pas mûres.
A l'heure où nous mettons sous presse, la directrice générale du Centre national des Arts de la marionnette n'avait toujours pas signé les contrats des personnes ayant travaillé depuis des mois à la préparation du festival, prétextant qu'elle voulait revoir les contrats et le «salaire» indiqué pour chacun d'eux. Et oui ! Sur nombre de festivals dépendant du ministère des Affaires culturelles, les gens travaillent sans avoir signé de contrat au préalable malgré leurs multiples demandes, ce qui est illégal ! C'est comme faire travailler des gens au noir ! Mais il y a beaucoup de choses qui sont illégales durant les festivals ! Par contre ce qu'elle ne risque pas de revoir c'est le contrat de son «dafeur», qui, finalement, n'est qu'un bouche-trou. Cet énergumène, qui a commencé à travailler trois jours avant le festival, doit être payé mille dinars, ce qui est déjà beaucoup vu le peu d'efforts qu'il a fourni et les coups-bas qu'il a manigancés, comme retenir jusqu'au dernier moment les tickets restaurants comme s'ils venaient de sa poche, et ordonnés, croyant se donner ainsi une importance qui n'a pas lieu d'être(comme quoi quand tu donnes de l'importance aux gens petits, ça leur faire croire qu'ils sont les rois). Ce «dafeur» à deux balles veut toucher… cinq mille dinars pour un «travail» de même pas quinze jours ! Et comme tous les contrats passent par lui, il a sous-entendu que si son «salaire» n'était pas revu à cette hausse, il mettrait tout en œuvre pour que personne n'ait son contrat!
Pour en revenir à la directrice générale, j'ai ouï dire qu'elle avait décidé que l'organisation de la prochaine édition des JAMC serait remise à une société privée, sûrement qu'elle aura elle-même créée… Je vous laisse réfléchir au pourquoi du comment.
Il s'en fiche de l'affiche!
Quant au secrétaire général, anciennement directeur artistique du Centre national des Arts de la Marionnette, il a tout fait pour faire capoter les JAMC dès le début. Tout d'abord, il a été raconté qu'il était le président du comité d'organisation, alors qu'il n'en était qu'un simple membre.Puis il a été dire que la présidente du comité d'organisation, à savoir Habiba Jendoubi, lui avait retiré la responsabilité de la programmation, alors qu'il n'a jamais été question qu'il fasse leprogramme, d'autant plus que le CNAM avait présenté cinq spectacles.
Il a donc décidé de se venger en se servant de la chef de cabinet du ministre des Affaires culturelles. Ayant vu l'affiche définitive et plusieurs fois, et après que le comité directeur lui ait demandé son avis, il n'a fait aucune remarque sur le fait que le logo du CNAM soit en tête des partenaires, en bas, et plus grand que les autres. Bizarrement, le dimanche 16 septembre, après que la chef du cabinet du ministre des Affaires culturelles lui ait rendu visite dans son bureau, celle-ci demande à ce que le logo du CNAM soit en haut de l'affiche, détruisant ainsi l'harmonie du visuel. Ce qui est d'autant plus étonnant, c'est que l'affiche finale a été envoyée à la chef du cabinet sur son mail plusieurs jours avant. Elle a prétexté qu'elle n'avait pas réussi à l'ouvrir. Mais quand on n'arrive pas à ouvrir quelque chose, on a quand même le réflexe de demander à ce que cela soit renvoyé sous un autre format…
De toute manière, le secrétaire général du CNAM s'en fiche de l'affiche. Ce qui l'intéressait c'est de mettre des bâtons dans les roues aux JAMC. Et comme le comité d'organisation, dont, je le rappelle, il faisait partie, a vite rectifié le tir, il n'a pas trouvé mieux que de signifier que le logo du CNAM n'apparaissait pas sur le spot officiel de l'événement, alors qu'il avait visionné plusieurs fois ce spot sans faire aucune remarque…
Quand le syndicat s'en mêle…
Que dire de tous les courriers adressés pour les réservations des salles à la Cité de la Culture et qui sont restés lettres mortes alors que les demandes ont eu une décharge et qu'à chaque fois on s'inquiétait de cela en se rendant au bureau d'ordre de la direction de l'opéra ? Et chaque fois qu'une salle passait sous une autre direction, il fallait refaire une demande. Explication : au départ toutes les salles de spectacles de la Cité de la Culture étaient sous tutelle de la direction de l'opéra. Puis, les salles de cinéma sont passées à la direction du cinéma, et la salle Théâtre Jeunes créateurs au CNAM. Trois jours après, cette dernière est repassée à la direction de l'Opéra… D'autre part, alors que le comité directeur des JAMC avait réservé la salle Théâtre des régions du 21 septembre à la fin du festival, il s'est retrouvé face à une salle qui a été louée pour un spectacle théâtrale le 21 septembre, or sa demande a été faite des mois avant et par deux fois pour permettre à la troupe italienne faisant l'ouverture de pouvoir répéter ! Si ça ce n'est pas du sabotage, c'est quoi alors! ?
Pour finir (alors que je n'ai pas écrit le quart des mesquineries et autres sabotages), je ne peux passer sous silence le fait que le syndicat représentant les employés du ministère des Affaires culturelles est venu imposer une liste de «travailleurs» pour aider. Or, 95 % des personnes imposées n'ont absolument pas levé le petit doigt pour cela. Elles ont, sûrement, eu peur de se fouler le poignet ou les doigts. Par contre, elles n'ont pas eu peur de se fouler le poignet ou les doigts en jouant à «Ludo King», en fumant, ou en buvant leur caféà longueur de journées. C'est ce qu'on appelle être payé à rien faire, du moins pour l'intérêt des JAMC. Certaines de ces personnes se sont même permis d'ouvrir la porte du bureau des Journées des Arts de la Marionnette de Carthage pour zyeuter s'il n'y avait pas quelque chose à grappiller!
Comment je sais tout ce que j'ai écrit dans la première et la deuxième partie de cet article ? Tout simplement parce que j'ai travaillé sur les JAMC en tant qu'assistante et responsable logistique!


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