C'est dans les malheurs qu'on connait les véritables amis… comme c'est dans les crises qu'on connait les véritables patriotes imbus de civisme et d'esprit de citoyenneté. Aujourd'hui, le pays a besoin d'un effort collectif, pour sortir de cette crise mondiale de la pandémie de coronavirus, et, comme on a habitué le monde par notre esprit de solidarité et de mobilisation, on doit continuer sur la même voie. Le pays n'a pas les moyens de lutter contre ce fléau et le devoir de tout citoyen qui se respecte et de participer à la prévention que ce soit par sa contribution à l'effort national de solidarité ou, surtout et en particulier, en ayant un comportement responsable et civique, surtout que par la solidarité et l'application des directives et des revendications que l'on peut sortir de cette crise. Maintenant, les Tunisiens n'ont plus d'autre alternative, parce que si le pays ne parvient pas à venir à bout de cette pandémie, il paiera un tribut cher en vies humaines, ce que personne, on l'espère, ne peut accepter. C'est donc à l'esprit civique et patriotique qu'on fait appel, maintenant, au moment où la Tunisie est passée à un stade alarmant, celui de la contamination verticale, avec des minorités insouciantes et inconsciente qui aident à la propagation du Covid-19, parce qu'elles ont, tout simplement, une méconnaissance de l'ampleur du risque. Le président de la République, Kaïs Saïed, a, certes, opté pour la dissuasion et décidé de déployer l'armée, en soutien aux forces sécuritaires, de même qu'il a émis un décret interdisant les rassemblements de plus de trois personnes. Conséquence : des arrestations ont été opérées parmi les récalcitrants et les inconscients, dans différentes régions. Il y en a, même, ceux qui ont été traduits en justice, sachant que les contrevenants risquent jusqu'à la prison et le paiement d'amandes allant jusqu'à 2500 dinars. Toutefois, tant qu'il y a des personnes qui n'ont pas compris l'ampleur de la pandémie, on n'est pas sorti de l'auberge. Et, là, on doit compter sur la sensibilisation des plus proches, surtout, pour dépasser cette conjoncture, avec le minimum de dégâts. Les pouvoirs publics gardent espoir. Les services sanitaires, médecins, paramédicaux et même personnel subalterne se déploient avec la force du désespoir, pour apporter leur aide à ceux qui en ont besoin. Mais, le salut ne peut venir que du citoyen lui-même qui doit se protéger et protéger ses proches, afin de ne pas aller vers la catastrophe.