Cent cinquante migrants, hébergés dans un hôtel dans le sud de la Grèce, ont été diagnostiqués positifs au nouveau coronavirus hier, quelques heures après l'annonce d'un plan de levée du confinement en vigueur dans le pays pour freiner la propagation du virus. L'hôtel, placé en isolement depuis le 16 avril, est le troisième établissement de réfugiés confiné après ceux de Ritsona et Malakasa, au début du mois. Des tests de contamination ont été menés dans cet hôtel, qui abrite 470 réfugiés, après qu'une femme enceinte a été diagnostiquée porteuse du virus la semaine dernière, selon le ministère de l'Immigration. Les résultats montrent que 150 personnes ont été contaminées mais aucune n'a développé les symptômes du COVID-19, a déclaré le ministre adjoint de la Protection civile, Nikos Chardalias, ajoutant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer". La Grèce a fait état à ce stade de 2.245 contaminations au coronavirus et de 116 morts dans l'ensemble du pays. Mardi, le porte-parole du gouvernement, Stelios Petsas, a déclaré à la presse qu'Athènes travaillait sur un plan de déconfinement progressif, qui prévoit notamment la reprise des services judiciaires à partir du 27 avril.