Il est communément établi et vérifié que la médecine n'est jamais une science exacte. Entendre deux patients présentant la même symptomatologie, la même maladie ne réagissent pas " forcément" à la même thérapie; d'où la nécessité de chaque malade d'avoir recours à son médecin traitant et non de se fier aux conseils d'un lointain proche ayant contracté par le passé la même pathologie en lui dictant pat téléphone la liste des médicaments qu'il avait utilisés et lui ayant donné entière satisfaction. En un mot " l'AUTOMEDICATION" est des plus nocives pour les organismes. Pas d'exploitation excessive de cette épidémie La planète traverse une crise sanitaire semant la terreur un peu partout. Le Covid 19 comme nous l'avions annoncé dans une parution précédente ne pose point le moindre problème dans 80¨% des cas et pourrait même passer inaperçu sans que la personne atteinte ne s'en aperçoive. Pas d'affolement outre mesure notamment à l'orée de Ramadan où les illuminés en herbe de chez ou du Khalij claironnent haut et fort sur les toits (plateaux TV, réseaux sociaux, de bouche à oreille) les terrifiantes retombées du Coronavirus sur ceux qui vont observer le jeûne (Ignorance et / ou charlatanisme obligent!). Le Mufti de la Tunisie a clairement défini la position de "L'ISLAM" se rapportant à ce brûlant sujet: " Se fier au corps médical et uniquement au corps médical pour décider de l'attitude à adopter quant à observer le carême ou pas". Chaque citoyen doit en référer au médecin de "CONFIANCE" de choix qui, en toute conscience tranchera dans la question et ce eu égard des antécédents médicaux et /ou chirurgicaux et de l'état des lieux actuels du consultant. Occultons donc cette parenthèse Covid-19 qui n'a aucune incidence sur le mois saint notamment pour les sujets bien portants et ne présentant aucune pathologie. Pour les autres, la Médecine et uniquement la médecine doit dire son mot en toute souveraineté. Fosses croyances à bannir En pareille époque et de façon quasi-annuelle et immuable, les interdits, les avertissements, les conseils (?) des " apprentis-éclairés" foisonnent émanant même de certains "hommes de foi" à l'esprit étroit prônant à tour de bras une batterie de gestes et de pratiques assimilés à des lignes rouges à ne point frôler selon eux et annulant de facto le jeûne. Nous attirons donc l'attention des nôtres sur le danger à suivre ces donneurs de leçon même s'ils jouissent d'un verbe facile, d'un aspect imposant et d'un discours volubile, aisé. Nous reviendrons ultérieurement sur la panoplie de malades strictement non autorisés à jeûner. Une liste peu fournie au fait car médicalement parlant, la majorité des patients mêmes atteints de maladies chroniques sont autorisés à observer le Jeûne en toute innocuité et ce en suivant certaines règles draconiennes mais facilement applicables.