« Les trésors tunisiens qui seront mis aux enchères à l'hôtel Drouot à Paris ne sont pas des objets volés d'un musée, mais une propriété privée appartenant aux héritiers de la famille Jalouli. Les autorités tunisiennes ont voulu les racheter, mais il n'y a pas eu d'accord sur les prix. Normalement, ce type d'objets doit être déclaré à la douane qui prévient les autorités compétentes. Plusieurs questions se posent alors sur l'acheminement de ces objets historiques. Selon le code de la protection du patrimoine, seules les expositions temporaires sont autorisées et elles doivent faire l'objet d'une autorisation de la part du ministre de la Culture. Pour le cas actuel, cela n'a pas été fait. Les autorités tunisiennes ont contacté l'UNESCO en vue de restituer les pièces en question. Nous allons porter plainte auprès du procureur de la République au sujet de la date de sortie et des personnes impliquées. Si nous n'arrivons pas à restituer les objets, nous achèterons au moins une partie ».