La route Nabeul-Korba est en passe de devenir "le chantier du siècle", tellement les travaux traînent et ne sont pas près de s'achever. Ce projet demeure extrêmement équivoque, et des éternels travaux de rafistolage s'y déroulent toujours. Complètement gondolé, avec des nids-de-poule, des fissures, il représente un véritable danger pour les automobilistes, surtout ceux qui roulent la nuit L'objectif du projet est de garantir la fluidité du trafic et garantir la sécurité entre Nabeul et le reste des villes du Cap Bon en doublant la route et en la protégeant contre les inondations. La première tranche du projet comprend trois composants intégrés : Acquisition des emprises nécessaires pour l'aménagement du projet, dédoublement en 2×2 voies de la route séparées par un terre-plein central, édification de 15 giratoires, un réseau d'éclairage public sur 15 km, construction de 3 ouvrages hydrauliques sur l'Oued Kébir, Dahroufa et Abid et des ouvrages d'art sur 3 km, installation des signalisations horizontales et verticales et le transfert des réseaux publics sur la route. Ces travaux ont nécessité une enveloppe de 41millions de dinars. Ce projet s'étendra ensuite à la ville de Kélibia avec deux tronçons dont le premier reliera Korba à Menzel Témime et le second Menzel Témime à Kélibia, outre la réalisation d'une déviation au niveau de la ville de Korba, le tout pour un coût de 150 MD Les travaux entre Nabeul et Korba trainent encore rendant cette route dangereuse de jour, mais surtout de nuit, en raison du nombre d'accidents mortels qui s'y produisent chaque année où environ 35 mille véhicules y passent chaque jour. Aller sur ce tronçon, rime avec le calvaire des embouteillages monstres sur cet axe de 20 kms. Et cette année encore, les usagers des quatre roues n'ont pas échappé à la règle. Ils ont vécu la galère dans les bouchons qui vont encore se poursuivre. Les voitures en file indienne avancent à petits pas. La queue est longue. Des centaines de véhicules qui avancent à pas de tortue, à cause des travaux de dédoublement de cette voie. Ceux qui sont contraints de le faire quotidiennement ou hebdomadairement souffrent le martyre, en raison des innombrables chantiers de réfection, et des embouteillages qu'ils occasionnent. Faire 20 kilomètres dans pareilles conditions pourrait prendre parfois une heure. Un "exploit" dû à ce "projet du siècle". Les départs et retours sont carrément cauchemardesques, tout comme la circulation aux heures de pointe, avec tout ce que supporte cet axe, comme pression, notamment des poids lourds et autres bus. Là, il faudrait s'armer de patience, veiller à ne pas tomber dans de véritables trous béants, et trouver la meilleure issue pour quitter au plus vite ce cauchemar en ayant une pensée pour tous les usagers qui endurent ce calvaire au quotidien