En Israël et dans les Territoires palestiniens, le nombre de nouveaux cas de coronavirus est toujours à la hausse. Le ministère de la Santé israélien a annoncé le franchissement d'un cap symbolique hier : plus de 1 000 nouveaux cas recensés en 24 heures. Des deux côtés, les autorités renforcent le confinement pour tenter d'enrayer cette hausse des contaminations. Après avoir réinstauré un confinement général jusqu'à au moins ce matin, le gouvernement palestinien souhaite désormais fermer totalement l'accès à son territoire. « Les mesures de l'occupation (israélienne) et notre manque de contrôle des points de passage sont les principales raisons de l'augmentation du nombre de cas de Covid-19 », juge le Premier ministre. Mohamed Shtayyeh demande à Israël de fermer les points de passage. Et il annonce également qu'il entend demander à l'ONU d'en prendre le contrôle. Pas plus de 20 personnes dans les espaces fermés Le gouvernement israélien, lui, a ordonné la fermeture des bars, salles de spectacle et salles de sport. Dans les espaces fermés comme les restaurants, transports en commun et salles de prière, le nombre de personnes doit rester inférieur ou égal à 20. Et le ministre de la Santé prévient qu'un confinement général pourrait être annoncé la semaine prochaine si la courbe des infections n'est pas aplatie d'ici là. Dans la nuit, le Parlement israélien a aussi adopté deux lois dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. L'une multiplie par 2,5 le montant des amendes pour non-respect de l'obligation du port du masque dans l'espace public : les contrevenants s'exposent désormais à des amendes de 120 euros. La seconde permet au gouvernement, critiqué pour sa lenteur à réagir, d'imposer des mesures sans devoir se soumettre à un contrôle de la Knesset pendant sept jours. Les détracteurs de cette loi dénoncent un texte fragilisant le fonctionnement démocratique des institutions.