p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Des morts lors de violentes émeutes en Inde Les rues de Kaval Byrasandra sont vides, mais les carcasses de voitures et de bus brûlent encore. La police patrouille et bloque l'accès aux artères où les émeutes se sont déroulées. Dans ce quartier où hindous et musulmans cohabitent, tout est parti mardi soir d'une photo postée par un proche d'un député. « Un membre de sa famille a publié une photo insultant le prophète Mohamed. Alors des musulmans se sont rassemblés pour manifester leur colère devant chez lui. Cela a dégénéré et ils ont brûlé sa maison. Ensuite, ils sont allés incendier le poste de police. Les rues n'étaient plus sûres donc je suis rentré chez moi », témoigne un habitant. Après un déploiement policier massif, la révolte a été contenue vers 1 heure du matin, au prix de violents affrontements. Soixante policiers ont été blessés et 3 manifestants ont trouvé la mort, selon les autorités. De nombreux véhicules ont aussi été incendiés. Au moins 145 personnes ont été arrêtées, y compris l'auteur de la publication. Le parti local Janata Dal, associé au BJP au pouvoir, parle de « conspiration planifiée », mais le flou règne encore sur les circonstances exactes de cet embrasement. p class="p4" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; min-height: 23px;" p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Des médecins russes vaccinés contre le Covid-19 La Russie a déclaré hier qu'elle lancerait d'ici deux semaines une première campagne de vaccination de médecins contre le COVID-19, jugeant par ailleurs "infondées" les inquiétudes de certains experts sur son innocuité. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé la veille que la Russie était le premier pays à avoir accordé une autorisation réglementaire d'un vaccin contre le nouveau coronavirus, après moins de deux mois d'essais sur l'homme. La dernière phase de test du vaccin n'est toutefois pas encore achevée. Alors que son efficacité est limitée à 10% lors d'essais cliniques, certains scientifiques craignent qu'il s'agisse avant tout pour Moscou d'une opération consistant à flatter l'orgueil national plutôt qu'à préserver la santé de la population russe. Développé par l'institut Gamaleya de Moscou, le traitement sera administré à certains personnes, dont des médecins, "sur une base volontaire", a annoncé le ministre russe de la Santé Mikhail Murashko. p class="p4" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; min-height: 23px;" p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Troisième soirée de tension en Biélorussie La police biélorusse a interpellé mardi plus de 1.000 manifestants qui dénonçaient pour la troisième soirée consécutive la réélection du président Alexandre Loukachenko, a annoncé hier le ministère de l'Intérieur. Le bilan officiel fait également état d'une soixantaine de blessés, 51 parmi les manifestants et 14 dans les rangs des forces de l'ordre. Loukachenko, au pouvoir depuis 1994 dans l'ex-république soviétique, a été déclaré vainqueur de la présidentielle de dimanche avec un score de près de 80% au terme d'un scrutin entaché par des accusations de fraudes massives. Son adversaire, Svetlana Tikhanovskaïa, qui avait réussi à unir l'opposition derrière elle, s'est réfugiée en Lituanie. p class="p4" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; min-height: 23px;" p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Dispersion de manifestants p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"à Bamako La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des centaines de manifestants réunis sur une place de Bamako pour réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Keita. Des milliers de personnes s'étaient déjà rassemblées mardi place de l'Indépendance, répondant à des appels lancés par l'opposition, qui accuse le pouvoir de corruption et qui déplore les attaques sanglantes des groupes armés et le résultat controversé des élections législatives du printemps dernier. Selon Rokia Diarra, une riveraine de la place de l'Indépendance, les heurts ont commencé vers 06h00 GMT lorsque la police est arrivée sur les lieux et a commencé à tirer plusieurs salves de gaz lacrymogènes. "Il y a eu un mouvement de panique. Les manifestants ont cherché à se mettre à l'abri, certains ont été piétinés", a-t-elle dit. Les manifestations sont organisées par le M5-RFP, une coalition d'opposition dont la figure de proue est l'imam Mahmoud Dicko. Le mouvement de contestation a conduit les pays d'Afrique de l'Ouest à proposer un plan de médiation, sans succès. Ses organisateurs recommandaient notamment la démission de 31 députés dont l'élection a été contestée et l'organisation de nouveaux scrutins partiels. Ils proposaient aussi la formation d'un gouvernement d'union nationale au sein duquel serait représenté le M5-RFP (Mouvement du 5-Juin-Rassemblement des forces patriotiques) et réclament une enquête sur les morts survenues ce mois-ci lors de manifestations contre le pouvoir. p class="p4" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; min-height: 23px;" p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Driss Deby premier maréchal p class="p1" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 19px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"du Tchad Deby a profité du soixantième anniversaire de l'indépendance du Tchad, le 11 août 2020, pour montrer "Urbi et Orbi" toute sa puissance et sa mégalomanie. Une cérémonie malgré tout limitée pour cause d'épidémie de Coronavirus. Il n'y a pas eu de défilé militaire. Pour l'occasion il avait abandonné le treillis qu'il aime porter quand il endosse le rôle de chef de guerre. Cette fois Idriss Deby avait revêtu une cape bleue, brodée main au motif de feuilles de chêne dorées. Mêmes motifs pour la vareuse, selon le décret de six pages, qui fixe les tenues du premier maréchal tchadien, explique Jeune Afrique. Ses adversaires politiques en ont profité pour rappeler que d'autres avant lui ont soulevé un bâton de maréchal : Bokassa, Amin Dada, Mobutu... La liste est loin d'être clause de dictateurs mégalomanes qui ont, malgré tout, mal fini.