Drôle de position. Le Nouveau président de l'Instance Nationale de Lutte contre la Corruption (INLUCC), Imed Boukhris, s'est mis en accord avec Chawki Tabib. Les deux, se sont mis d'accord à ce que la passation n'aura lieu qu'après les résultats de contestation de la décision de limogeage. Entre autres, la passation n'aura lieu qu'après le verdict. Un communiqué est publié par les services de communication de l'INLUCC. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Ledit communiqué est corrigé, après des pressions de la part du nouveau président de l'instance. Quelques instants après, Imed Boukhris, débarque au siège principal de l'instance avec un huissier notaire. Parallèlement, le Chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh en l'occurrence essaie à tout prix l'application de sa décision. Il appelle même à l'usage de la force publique pour limoger Chawki Tabib. Le procureur général de Tunis, a, à priori, refusé l'idée et le ministère de l'intérieur s'est également excusé. Le recours à la force publique est donc rejeté. Mais que ce passe-t-il ? p class="p2" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Retour sur une affaire d'Etat p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le limogeage de Chawki Tabib a fait l'objet de plusieurs réactions. Une décision qui l'a poussé à réagir et refuser l'annonce de sa destitution. Il se trouve également supporté par le Conseil de l'instance qui a publié un communiqué refusant la décision du Chef du gouvernement. Le Conseil de l'INLUCC explique que le remplacement de Chawki Tabib à la tête de l'Instance est une décision purement politique. C'est-à-dire ? Dans le même communiqué, le conseil précise que la décision prise par le Chef du Gouvernement est inconstitutionnelle. Elle représente ainsi une violation des prérogatives des instances indépendantes. Le conseil de l'INLUCC va plus loin en appelant le Président de la République à intervenir. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Quelques heures avant, un communiqué soutenant Chawki Tabib est publié. Cette fois-ci, c'est au tour des Instances publiques indépendantes de réagir. Cette ligue rassemble la Haute autorité indépendante de la communication audio-visuelle (HAICA), l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inluc), l'Instance nationale d'accès à l'information, l'Instance nationale de lutte contre la traite des personnes et le Haut comité des droits de l'homme et des libertés fondamentale. Ces 5 instances refusent catégoriquement le limogeage du Président de l'INLUCC. Qui à son tour annonce que le Bâtonnier des avocats, Ibrahim Bouderbala en l'occurrence, a saisi le tribunal Administratif, comme signe de contestation de la décision d'Elyès Fakhfakh. Ce dernier, a précisé, à travers un communiqué publié par les services de communication de la Présidence du Gouvernement, que le limogeage ainsi que le nomination d'un nouveau Président à la tête de l'INLUCC sont des prérogatives du Chef du Gouvernement. Plus encore, 35 organisations de la société civile publient un communiqué soutenant Chawki Tabib et refusent l'approche adoptée par le Chef du gouvernement. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'affaire ne s'arrête pas là. Le gouvernement, plus précisément, les services du ministère chapeauté par Mohamed Abou, décident une mission d'audit et de contrôle au sein de l'INLUCC. Une décision rejetée le président sortant de l'instance ainsi que par le Conseil de l'instance. Pour eux, seule la Cour des Comptes est habilitée à effectuer des missions de contrôle chez l'instance. Le Débat, purement politique à la base, prend un nouveau tournant. Le débat prend une dimension juridique, parfois constitutionnelle. Entre temps, par Chwaki Tabib rappelle Hichem Mechichi, à lui substituer une fois son gouvernement est installé. Les tractations se poursuivent... p class="p4" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Z.D.