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Trump/ Biden... le sprint final
Publié dans Le Temps le 03 - 11 - 2020

A la veille de l'élection présidentielle américaine, Donald Trump a jeté hier toutes ses forces dans la bataille avec l'espoir de faire mentir les sondages qui placent son rival démocrate Joe Biden en position de favori.
Dans une Amérique à fleur de peau, et dans le contexte anxiogène d'une épidémie de coronavirus en pleine recrudescence, l'ancien homme d'affaires de 74 ans continue à prédire une «vague» républicaine malgré des vents défavorables.
«Nous allons gagner quatre ans de plus dans notre magnifique Maison Blanche!», a lancé dimanche celui qui redoute d'être le premier président à ne pas être réélu pour un second mandat depuis plus d'un quart de siècle.
Au programme de son dernier jour de campagne: cinq meetings, dans quatre Etats - Caroline du Nord, Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin - avec un dernier acte à Grand Rapids (Michigan), comme en 2016 où il avait, dans la dernière ligne droite, créé une surprise qui avait sidéré le monde.
Joe Biden, 77 ans, se concentre lui essentiellement sur la Pennsylvanie, qu'il espère faire basculer pour s'ouvrir enfin - à sa troisième tentative - les portes de la Maison Blanche.
«Encore deux jours! Dans deux jours, nous mettrons fin à cette présidence qui a divisé notre pays», a-t-il lancé dimanche depuis Philadelphie.
«La dernière fois (en 2016), Donald Trump a gagné la Pennsylvanie avec une avance de seulement 44.000 voix (sur un total de plus de 6 millions de voix), a-t-il rappelé. «Chaque vote compte!».
Un mois après son infection au Covid-19 et d'innombrables meetings de campagne, le président américain ne montre aucun signe de fatigue, bien au contraire. Il sillonne le pays depuis plus d'une semaine, passant, de fait, très peu de temps à Washington.
Lors de son ultime meeting dimanche soir, à Opa-Locka, en Floride, il a une nouvelle fois estimé que les démocrates parlaient trop du Covid-19, qui a fait plus de 230.000 morts aux Etats-Unis.
Et à l'évocation de l'immunologue Anthony Fauci, qui a émis des réserves sur la stratégie gouvernementale, la foule s'est mise à scander «Virez Fauci!».
«Laissez-moi attendre un peu après l'élection», a répondu, amusé, le président américain, évoquant le possible limogeage de ce chercheur très respecté aux Etats-Unis et à travers le monde. Signe de la tension qui règne à l'issue d'une campagne d'une agressivité inouïe, des commerces de plusieurs villes américaines, dont New York et la capitale Washington, se barricadaient par crainte de manifestations violentes.
Interrogé sur les spéculations dans les médias concernant la possibilité qu'il se déclare vainqueur mardi soir si les résultats sont indécis, Donald Trump a catégoriquement démenti. «Non, non, c'est une fausse information», a-t-il affirmé à sa descente d'Air Force One en Caroline du Nord.
«Dès que l'élection sera terminée, nos avocats seront prêts», a-t-il cependant pris soin d'ajouter, laissant entrevoir la possibilité d'une longue bataille judiciaire.
«Ma réponse est que le président ne va pas voler cette élection», a de son côté affirmé Joe Biden.
Selon le New York Times, Donald Trump a l'intention d'organiser une soirée élections dans les salons de la Maison Blanche et envisagerait d'accueillir jusqu'à 400 invités.
Joe Biden s'adressera lui à la nation depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware.
Les sondages donnent l'avantage au démocrate. Une enquête d'opinion du New York Times et du Siena College publiée dimanche le place devant Donald Trump dans quatre Etats décisifs, tous remportés par le républicain en 2016: Pennsylvanie, Arizona, Floride et Wisconsin.
Mais les observateurs répètent leurs appels à la prudence, pointant pour exemple le scrutin de 2016, où Donald Trump avait créé l'une des plus grandes surprises de l'histoire politique américaine, en battant Hillary Clinton.
L'atmosphère de la soirée électorale dépendra largement de l'ordre dans lequel les Etats-clés basculeront d'un côté ou de l'autre. Une victoire de Joe Biden en Floride, où les résultats pourraient être annoncés assez tôt, pourrait mettre rapidement fin au suspense de la soirée électorale. Les deux candidats septuagénaires sont au coude-à-coude dans ce grand Etat du Sud-Est. Singularité du système américain: ce sont les grands électeurs, et non le vote populaire, qui font l'élection. En 2016, Donald Trump avait recueilli près de trois millions de voix de moins qu'Hillary Clinton, mais avait remporté la majorité des 538 grands électeurs.
Plus de 93 millions d'Américains ont déjà voté à la présidentielle, laissant présager d'une participation record. L'ancien président Barack Obama, très présent dans cette dernière ligne droite, se rendrait hier à Atlanta, en Géorgie, et à Miami, en Floride, pour faire soutenir la candidature de celui qui fut son vice-président pendant huit ans.
Depuis deux semaines, il appelle ne pas répéter les erreurs de 2016.
«Beaucoup de gens sont restés chez eux, ont été flemmards et complaisants. Pas cette fois! Pas lors de cette élection!».


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