Tunisie–Ouganda : Trabelsi confiant, les Aigles de Carthage prêts à décoller à la CAN 2025    Prix du litre d'huile d'olive en Tunisie : ce qu'il faut savoir cette saison    L'Ambassade des Etats-Unis en Tunisie ouvre un recrutement    Inscriptions ouvertes : tout ce qu'il faut savoir sur le recrutement d'architectes    Psychose numérique: la naissance de ''l'Homo sapiens algorithmicus''    La Cité des Sciences à Tunis abrite la septième édition de la Journée de l'aéronautique    Mali – Zambie : toutes les chaînes pour suivre le match en direct CAN 2025    19 ans de prison ferme pour Mondher Zenaidi    Nabeul accueille le festival international Neapolis de théâtre pour enfants    La Banque de Tunisie distinguée par Euromoney avec le Best Transaction Bank Award 2025    Tunisie-Ouganda : qui dirigera le match de la CAN 2025 ?    Grippe saisonnière : protégez-vous et vos proches, la vaccination est clé !    Météo en Tunisie : temps localement brumeux, vent fort près des côtes    Ooredoo Tunisie célèbre la CAN avec son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT »    Bonne nouvelle : la STEG facilite le paiement des factures jusqu'en mars 2026    Cérémonie de clôture de la 36ème session des journées cinématographiques de Carthage (Album Photos)    Mohamed-El Aziz Ben Achour: Le baldi dans son milieu    Décès de Somaya El Alfy, icône du cinéma et du théâtre égyptiens    Le carcadé: Une agréable boisson apaisante et bienfaisante    Le Festival Néapolis du Théâtre pour Enfants de retour du 21 au 28 décembre 2025 à Nabeul et plusieurs régions    CAN Maroc 2025 : programme des matchs de la Tunisie, préparatifs et analyse des chances    La BIAT élue service client de l'année 2026 : la BIAT primée pour la qualité de son service    France : nouvel examen civique obligatoire pour tous les étrangers dès 2026    ESET Research analyse les cybermenaces du second semestre 2025, l'IA se place au cœur des attaques    Etats-Unis : Les « visas diversité » suspendus après la fusillade de Brown    Météo en Tunisie : pluies attendues sur plusieurs régions    France : Rachida Dati visée par une enquête pour corruption    Vient de paraître : Anouar Moalla en « Témoin libre d'une époque » (Album photos)    Elyes Ghariani - Le Style Trump: Quand l'unilatéralisme redéfinit le monde    UBCI à la première édition de «Le Bridge 25» organisée par la CCITF: un engagement fort pour l'innovation    Les Etats-Unis remettent à la Tunisie des équipements de sécurité d'une valeur de 1,4 million de dollars    Abdelaziz Kacem: "Les Arabes ne méritent pas leur langue"    Fête de la Révolution : la Tunisie se souvient, 15 ans après    Abdellatif Khemakhem: L'universitaire éclectique    Mort de Peter Greene : L'acteur des rôles cultes nous quitte à 60 ans    Slaheddine Belaïd: Requiem pour la défunte UMA    L'appel du Sud : le voyage gourmand de Malek Labidi dans La Table du Sud    Programme JCC 2025 : salles et horaires des films et où acheter les billets de la 36ème session des JCC    Comment se présente la stratégie américaine de sécurité nationale 2025    Titre    Match Tunisie vs Qatar : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 07 décembre?    Match Tunisie vs Palestine : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 04 décembre?    Des élections au Comité olympique tunisien    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Y aurait-il une dernière chance pour le pays ?
Publié dans Le Temps le 30 - 11 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Mouldi MBAREK p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La coupe est pleine et on attend, tout juste, la goutte qui fera déborder le vase. La Tunisie est en danger grave. L'Etat est dépassé par ces mouvements de contestation, de grogne et de colère de plus en plus incontrôlables. Soigneusement commandités, les manifestants avancent désormais à visage découvert : leurs revendications sont d'ordre politique ! Qui se cache derrière ces mouvements occultes et opaques !?
Le président de Ennahdha n'a pas eu froid aux yeux pour soutenir voire encourager les sit-ineurs d'El-Kamour en estimant que la charité n'est valide que si les ayant-droits ont eu leurs parts ! En d'autres termes, chaque région doit être la première bénéficiaire de ses richesses naturelles. Et tant pis pour les régions sans richesses naturelles ! Et tant pis pour le pays !
Rached Ghannouchi va plus loin ! Il verse encore de l'huile sur le feu en annonçant au petit peuple que la Tunisie est un pays riche, mais son peuple est pauvre. Le président d'Ennahdha veut distribuer les terres domaniales aux Tunisiens pour faire de la Tunisie une Malaisie qui, selon lui, s'était enrichie grâce au partage de la terre !
La boite de Pandore !
Le message est clair, net et ne souffre d'aucune incohérence : Tunisiens, suivez l'exemple des sit-ineurs d'El-Kemour !
Les résultats ne se sont pas fait attendre : chaque région suspend ses vannes ! Plus de pétrole, plus de phosphate, plus de gaz, plus d'eau, plus d'électricité, plus de blé...
En fait, les sit-ineurs d'El-Kamour n'ont été que le point de départ pour ouvrir la boîte de Pandore des mouvements dans toutes les régions du pays, de Gabès à Jendouba, de Kébili au Kef, de Kairouan à Kerkennah, de Sfax à Béja, du Kef à Kasserine...
Le but des commanditaires est clair : un effet de contagion partout dans le pays pour que le chaos s'installe, le gouvernement capitule et l'Etat s'écroule. Mission accomplie !
Certes, le président d'Ennahdha est cohérent et logique avec lui-même : le projet obscurantiste vise à détruire l'Etat, à cultiver la division, à semer le chaos et à appauvrir la population pour instaurer l'Etat islamique.
Mais là où le bât blesse c'est le silence du chef de l'Etat, symbole de l'unité de la nation, de la souveraineté nationale et de l'autorité de l'Etat. Lui, qui ne cesse de répéter que la Tunisie n'a qu'un seul président à l'intérieur comme à l'extérieur, le voilà absent à l'appel ! Son mutisme est loin d'être innocent !
Une stratégie commune !
En fait, le projet de Kaïs Saïed s'inscrit parfaitement dans le modèle de l'accord d'El-Kamour. C'est ainsi que le peuple, qui veut, prend le pouvoir à l'échelle locale, au détriment du pouvoir central, pour décider, en toute liberté, de son propre développement local.
Kaïs Saïed vise, également, à affaiblir le chef du gouvernement qui s'approche de plus en plus d'Ennahdha et de Qalb Tounès.
En somme, ces mouvements de contestation et de protestation, qui se déchaînent les uns après les autres embrasant toutes les régions du pays, répondent aussi bien à la stratégie islamiste qu'au projet flou et naïf de Kaïs Saïed.
Le chef de l'Etat joue vraiment avec le feu en croyant pouvoir mettre, à son profit, la crise actuelle qui menace sérieusement l'existence même de la Tunisie, sa souveraineté et son unité.
Kaïs Saïed semble être inconscient de l'ampleur des mouvements soigneusement orchestrés, dirigés et planifiés par les forces occultes et opaques des contrebandiers, de la corruption et des pays qui soutiennent la confrérie islamiste. Le chef de l'Etat risque d'être balayé par ces mouvements commandités et solidement financés par notamment la Turquie, le Qatar et les Frères musulmans pour faire du monde arabe de petits califats à la solde de la Turquie...
La dernière chance...
Alors que le pays est confronté à la plus grave crise de son existence, des voix s'élèvent, ici et là, pour proposer une réconciliation nationale. D'abord, Sidi Cheikh est très mal placé pour réconcilier les Tunisiens qu'il n'a cessé de diviser. Le président d'Ennahdha est incapable de réconcilier son propre mouvement. Dans ces conditions, comment oserait-il unir et rassembler les Tunisiens !?
Mais Kaïs Saïed peut-il, lui, vraiment réconcilier les Tunisiens alors que la Tunisie est en train d'être morcelée, ébranlée et menacée !? Peut-il réussir de recoller les morceaux d'un Etat qu'il a consciemment ou inconsciemment largement et gravement affaibli et clochardisé !?
Le professeur de droit constitutionnel oublie-t-il que l'Etat est l'acquis le plus précieux et le plus sacré des nations !? Est-il conscient que l'Etat, son autorité et sa souveraineté qu'il est censé incarner, défendre et protéger, est plus que jamais menacé, affecté et morcelé !?
La récréation a trop duré et souhaitons que le chef de l'Etat cesse de jouer au professeur et au commentateur pour enfin redonner à l'Etat son autorité, sa force, sa souveraineté et ses lettres de noblesse ! C'est la dernière chance pour Kaïs Saïed !
p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.