p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Faouzi SNOUSSI L'Assemblée des représentants du peuple (ARP) se prépare pour saigner le chef du gouvernement, le 18 décembre, pour ses cent premiers jours à la tête de l'exécutif, après les tiraillements que tout le monde connait, entre les trois têtes du pouvoir et les pressions qui sont exercées de part et d'autre, afin de faire plier Méchichi à la volonté de certains partis. Bien qu'ils ne dérogent pas la règle générale qui règne dans le pays, depuis la révolution, et pour chaque gouvernement, ces cent premiers jours ont été un calvaire pour le chef du gouvernement et ses ministres. A la crise de la Covid-19 qui est la préoccupation majeure de tous les départements, s'ajoutent d'autres problèmes majeurs et, en premier lieu les tiraillements politiques majeurs entre le président de la République, Kaïs Saïed, et la Troïka composée d'Ennahdha, de Qalb Tounès et la coalition Al Karama. Sans oublier, aussi, la situation financière catastrophique du pays, les mouvements sociaux qui se sont amplifiés, ainsi que des ministres qui ne sont plus sûrs d'être à leur place, demain, avec cette Troïka qui presse pour un remaniement, dès qu'on achève l'adoption du projet de loi de finances 2021. Dans ce climat morose, le gouvernement pouvait-il avoir la chance de travailler, en toute sérénité et montrer de quoi il est capable et ce qu'il a préparé pour sortir le pays du gouffre ? On en doute fort, surtout que les ministres font le va-et-vient, au siège de l'Hémicycle et qu'ils doutent fort de pouvoir continuer leur mission. C'est ce qu'a voulu cette ARP qui, depuis les dernières élections, en a montré au peuple de toutes les couleurs, dans des chamailleries de charretiers et dans un climat morbide agrémenté par la dernière trouvaille de Seifeddine Makhlouf, à propos du « médicaments anti-Covid » trouvés par un de « ses clients » en tant qu'avocat, devenant la risée de tout le monde. En attendant, avant de demander des comptes au président du gouvernement qui s'évertue pour trouver des solutions, on se demande si ces députés se sont regardés dans un miroir, pour faire le bilan de ce qu'ils ont accompli : Pas de Conseil constitutionnel, ni d'autres instances indépendantes dont on attend la création, depuis des années, déjà, et on en passe, surtout avec les errements du président de l'ARP qui ne s'est pas gêné pour placer le 3ème homme du RCD dissous, dans son cabinet. Méchichi appréhende, certainement, cette séance, parce qu'il va être mis sur le grill, mais quel sera le prochain épisode de ce feuilleton médiocre de cette ARP ?