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« Et si dans les rêves tout est possible...Alors, rêvons ! »
Publié dans Le Temps le 19 - 02 - 2021

Artiste-peintre née à Vérone en Italie, Michela Margherita Sarti appartient au courant artistique du « Pop surréalisme ». Depuis 1996, elle vit et travaille en Tunisie où elle était propriétaire de la Galerie « Efesto » à La Marsa.
Ses œuvres figurent dans les collections du Ministère de la Culture et dans de nombreuses collections privées en Tunisie et à l'étranger. Michela a également été désignée commissaire dans plusieurs projets et participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives en Tunisie, Maroc, Italie, France, Danemark et aux USA. Actuellement, elle est commissaire de l'exposition qui se tient depuis le 30 janvier et jusqu'au 15 mars 2021, et à laquelle elle prend part à la Galerie Musk and Amber. Entretien.
Le Temps: réunir les œuvres de 25 artistes de Tunisie et de l'étranger autour d'une expo en ces temps difficiles de pandémie, n'est pas chose facile. Comment en avez- vous procédé ?
Michela Margherita Sarti: oui, c'est vrai, ce n'était pas facile, mais nous l'avons fait ! Avec Mme Lamia Bousnina Ben Ayed, fondatrice de Musk and Amber Gallery, nous avons travaillé près d'un an pour préparer cette grande exposition internationale de groupe. Une fois le thème choisi, nous avons contacté les artistes qui ont immédiatement accepté.
Ils sont : Abdesselem Elfaleh, AjnoS, Beatrice Brunazzo et Gloria Gaspari, Bessma Haddaoui, Elena Fregni, Faten Gaddes, Fatima J. Atallah, Hèla Lamine, Hicham Lahlou, L'Homme Jaune, Ivana Flores, Lina Ben Ayèd, Marianne Catzaras, Meriem Bouderbela, Michela Margherita Sarti, Mohammed Elouanti, Omar Bey, Othmane Taleb, Sadek Lamri, Samir Makhlouf, Véronique Engels, Wissem Ben Hassine, Walid Zouari, Zouhair Ben Janet, (Tunisie, Italie, France, Espagne, Liban, Grèce, Maroc et Algérie).
Dès que les participants ont réalisé leurs œuvres, ils nous les ont envoyées et l'exposition a pris vie dans une scénographie magique et surréaliste étudiée pour notre représentation et la mise en valeur de leurs travaux artistiques.
*Nous pensons que l'actuelle expo : « It's only a dream » qui mérite vraiment le détour, est de la même veine que: « Life is like a Circus » (janvier 2020)... Pourquoi cette tendance pour l'univers fantastique où comme vous le dites, l'impossible n'existe pas ?
-Oui sûrement, «It's only a dream », tel est le nom de notre exposition, est de la même veine que l'expo de l'année dernière car on est en train de suivre un filon surréaliste et «fiabesque » (genre littéraire italien représenté par des comédies féeriques), dans le but de donner des rêves aux spectateurs ; une sorte de voyage dans le temps pour revenir au souvenir de l'enfance où tout était sans soucis, parfait et merveilleux ! Et si dans les rêves tout est possible, alors rêvons ! N'est-ce pas ?
* « Alice au pays des merveilles » représente une figure mythique de l'enfance où s'exprime une certaine représentation de l'expérience humaine...Or, comme les contes de fées qui offrent au spectateur un moyen de plonger dans un monde magique et surréaliste, la magie de l'artiste, est de convertir des histoires en images à travers des émotions...Qu'en pensez-vous ?
-Je pense que c'est tout à fait ça, car je l'ai expliqué dans mon texte d'ouverture de l'exposition, et je rajoute que la vision commence dans l'esprit et le cœur de l'artiste pour ensuite se traduire en œuvre.
En revenant à la petite Alice et au récit de Lewis Carroll, tous, on sait que le thème principal du scénario est sans doute la curiosité sexuelle infantile, mais on ne va pas divaguer trop à ce sujet, par contre on peut sûrement dire qu'il s'agit d'une histoire atypique tant sur la forme que sur le sujet. Dans cette romance, la part d'imaginaire et de fantaisie est très importante. Sans oublier aussi, les discours sans queue ni tête des personnages, ce « nonsense » qui se répète jusqu'à la fin du roman. Cette absence de sens permet souvent à l'auteur de dénoncer des situations de la vie réelle.
*Votre dernière exposition personnelle « Men's Game Children's War » à la Maison des Arts du Belvédère, remonte déjà à quelques années. Des œuvres surprenantes constituées de peintures et d'installations autour de prouesses techniques et numériques incroyables de la réalité augmentée. A quand la prochaine ?
-Oui, c'était exactement en 2015 avec Sameh Habbachi, l'actuelle directrice du Centre. C'est un choix que j'ai fait, car j'aime rendre mon exposition précieuse et inoubliable pour pouvoir ainsi rester gravée longtemps dans la mémoire des gens. Je n'aime pas exposer chaque année, car j'ai besoin de prendre le temps nécessaire pour réaliser un voyage immersif et émouvant à travers lequel je ramène les publics dans mon monde imaginaire dans le but de le faire rêver avec moi. Il n'y a rien de plus beau que de s'évader de la réalité et surtout dans cette période sombre. Je vous donne rendez-vous l'année prochaine !
*D'autres projets en vue durant cette année ?
-Oui, bien sûr, car j'aime mon travail de commissaire d'exposition auquel je me donne avec cœur et âme ! Avec Lamia Bousnina Ben Ayed, on est en train de travailler sur des projets des « Group show », ici ainsi qu'à l'international, mais on ne va pas tout dévoiler... Au contraire, on vous laisse la surprise ! Stay tuned ...
Propos recueillis par :
S.B.Z


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