Lorsqu'elle a été recrutée pour un poste de secrétaire dans une société privée, elle n'avait jamais imaginé qu'un jour elle serait impliquée dans une affaire de faux témoignage. C'est ainsi que la secrétaire qui a profité de l'occasion est devenue l'amie intime de l'épouse de son patron. Rapidement, elle a été intégrée dans la famille. Tout allait bien. Les deux amies se rencontraient souvent et chacune devenait presque la confidente de l'autre. Entre temps, les problèmes ont éclaté entre son patron et sa femme. Petit à petit, le foyer conjugal est devenu insupportable. Alors pour mettre fin à ces interminables querelles, les deux époux ont décidé de se séparer. Seulement, il y avait un véritable problème à régler. L'épouse étant l'associée de son mari, il fallait ainsi lui rendre ses parts dans la société. C'était un choix jamais envisagé par l'époux qui s'est mis à réfléchir afin d'éviter que sa femme récupère son dû. Il s'est tourné alors vers sa secrétaire pour lui demander de l'aide. Le patron comptait, en effet, accuser sa femme de l'avoir trompé, et comme preuve, il a avancé le témoignage de sa secrétaire qui aurait reçu cinq mille dinars pour ce faux témoignage. Son épouse à son tour a été interrogée, elle déclara qu'elle avait demandé le divorce de son mari, mais vu sa situation financière et ses parts dans la société son mari aurait monté cette affaire d'adultère. Elle affirma que c'était lui qui avait des liaisons douteuses avec la secrétaire, qui multiplie les aventures avec lui et n'avait aucun respect pour son patron. Interrogée, la secrétaire a déclaré qu'elle est victime d'un règlement de compte puisque l'épouse pense que son mari est en liaison avec elle. Accusée de faux témoignage, elle a comparu devant le tribunal de première instance pour répondre à son forfait.