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Ce sera du gagnant-gagnant
Forum économique tuniso-français
Publié dans Le Temps le 30 - 04 - 2008


Le couple franco-tunisien locomotive de l'euro-méd
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Le Président Nicolas Sarkozy : Il faut en finir avec l'idée de deux rivages : la rive rive qui décide ; la rive qui subit
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M. Hédi Djilani, Président de l'UTICA et du Patronnat du Maghreb : Ne soyons pas naïfs. Personne ne nous aide pour nos beaux yeux...Et la Tunisie n'a pas besoin d'aide, mais de partenariat !
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Mme Laurence Parisot, Présidente du MEDEF : Une « mixité » très favorable... On a même le sentiment d'être en famille
La conjonction des deux rives Nord et Sud de la Méditerranée fait partie des ambitions communes des pays euro-méditerranéens. Les défis de la mondialisation et les aléas de l'environnement externe exigent le décloisonnement des espaces économiques entre les pays de la Mare Nostrum de manière à jeter les bases d'un partenariat économique « win-win ». Le forum économique tuniso-français, organisé hier par l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA) et le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) sous le slogan : « Mobilisés pour l'avenir », s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour impulser et diversifier les partenariats économiques et commerciaux séculaires entre les deux pays, tout en définissant une nouvelle formule de coopération bilatérale.
Parallèlement à l'organisation du forum économique tuniso-français, la visite d'Etat qu'effectue le Président Nicolas Sarkozy en Tunisie qui a même assuré la clôture du Forum constitue une occasion propice pour la relance des échanges commerciaux et des partenariats économiques entre les deux pays. Premier bilan des rencontres bilatérales : plusieurs accords ont été conclus dans différents secteurs d'activités. Il s'agit pour l'essentiel de l'accord d'acquisition de 16 Airbus sans omettre des projets sectoriels dans les domaines du transport maritime, de la Finance, de l'énergie, du tourisme et de la formation professionnelle.
Enregistrant la participation d'une centaine d'entreprises françaises, le forum économique tuniso-français a été un espace de rencontres d'affaires entre les chefs d'entreprises français et leurs homologues tunisiens et a favorisé un échange d'idées sur les spécificités du marché tunisien, ses atouts de compétitivité, sur la réalité et perspectives du partenariat industriel tuniso-français mais aussi sur les opportunités de partenariats potentiels dans les projets du siècle qui seront réalisés en Tunisie.
Le compte tuniso-français mobilisera l'union euro-maghrébine
Dans son discours d'ouverture, M.Hédi Djilani, président de l'UTICA a mis l'accent sur la solidité des relations économiques tuniso-françaises et sur la volonté des deux pays à renforcer leurs attaches économiques et politiques.
Il a mis l'accent sur l'engagement entrepris et sans réserve par la Tunisie dans le processus de Barcelone et sur le choix d'ouverture qui a mobilisé une palette de réformes économiques, législatives et sociales permettant de faire de la Tunisie une destination privilégiée pour les investisseurs étrangers. « Je vous invite à vous joindre à nous pour la réalisation des grands projets en perspective... Le couple tuniso-français mobilisera ainsi l'Union euro-maghrébine », affirme M.Djilani.
Dans le même ordre d'idées, M.Djilani a affirmé le rôle dévoulu aux Investissements Directs Etrangers dans le co-développement. Il a par ailleurs relevé l'importance de la composante humaine et de la confiance partagée entre le Nord et le Sud dans le processus euro-med. « Il faut que la Méditerranée qui nous sépare devienne la Méditerranée qui nous unit », conclut le président de l'UTICA.
Les « Med Business Days » à Marseille : De nouvelles opportunités de partenariat en perspective
Mme Laurence Parisot, présidente du MEDEF a affirmé que les relations économiques entre les deux pays vont bon train et que l'esprit chagrin prétendant un ralentissement de la coopération bilatérale n'existe pas. « La preuve :nous sommes là, nous autres entreprises pour relever les défis, pour dynamiser les échanges et pour être plus offensifs », affirme la présidente du MEDEF.
Concernant le projet d'Union pour la Méditerranée : « Le MEDEF y croit , c'est le facteur essentiel pour que nous retrouvions nos forces », ajoute-t-elle.
La présidente de la MEDEF a par ailleurs invité les entreprises tunisiennes à prendre part aux « Med Business Days » qui se tiendront à Marseille les 3 et 4 juillet 2008. Une rencontre qui offrira de nouvelles opportunités de coopérations bilatérales et de partenariats Nord/Sud.
De son côté M.Nouri Jouini, ministre du Développement et de la coopération internationale, a insisté sur la nécessité d'élargir les domaines de coopération, de renforcer la compétitivité de l'économie tunisienne et de stimuler l'esprit d'entreprise tout en poursuivant les réformes à l'ère de l'ouverture et d'une concurrence de plus en plus vive. « La Tunisie s'est engagée dans le processus d'ouverture, autant de poursuivre avec fermeté », affirme le ministre du Développement et de la Coopération Internationale.
S'agissant des projets de coopération tuniso-français, Madame Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi a principalement passé en revue les accords signés dans le secteur de formation professionnelle, dans le domaine de l'innovation et dans des secteurs stratégique dont l'énergie et l'infrastructure. « L'impulsion des projets de coopération est une façon qui nous permet de nous retrouver autour d'une même famille », affirme. Mme Lagarde.
Les intervenants à la séance d'ouverture du forum ont, à l'unanimité affirmé l'engagement et la volonté des deux pays à fructifier les échanges, à diversifier les domaines de partenariats bilatéraux et à jouer, ensemble, le rôle de locomotive à l 'édification de l'Union euro-méditerranéenne.
Un nouveau portefeuille de projets en commun
Puisque le développement des échanges entre les deux pays dépend d'un certain nombre de préalables dont la logistique, l'innovation et la formation, ces facteurs ont fait l'objet de débats fructueux entre les différents participants au forum.
A cet égard M. Abderrahim Zouari, ministre du Transport a mis l'accent sur l'importance de la logistique en tant que facteur-clé de compétitivité prix et hors prix. Il a à cet effet annoncé la signature d'un accord de partenariat tuniso-français pour la formation des hommes de la mer.
Le Secrétaire d'Etat français chargé des transports M.Dominique Bussereau a réaffirmé la signature du contrat d'acquisition de 16 Airbus par la Tunisie.
Par ailleurs une série de projets bilatéraux sont en perspective dont ceux annoncés par M.Slim Tlatli, président de la Commission Supérieure des grands projets. Il s'agit de l'éventuelle construction d'un port de plaisance ou d'une Marina entre les deux partenaires. L'Olympique de Marseille sera éventuellement l'un des partenaires tunisiens dans le projet émirati « Tunis Sport City ». D'autres projets sont sur la voie de concrétisation entre les deux pays et ce dans les différents secteurs. En gros, l'Energie, l'innovation, la formation professionnelle, le transport et le partenariat industriel sont les principaux axes de coopération tuniso-française.
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Accords
Acceptation de l'offre de 16 Airbus
La Centrale thermique de 400 MW à Ghannouch,
Accord sur la la gestion concertée des migrations et de développement solidaire
Signature d'un accord cadre de parteneariat économique et financier
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Le Président Nicolas Sarkozy : Il faut en finir avec l'idée de deux rivages : la rive rive qui décide ; la rive qui subit

« Un Tunisien sur vingt vit en France, soit 5% de la population tunisienne et 5000 Français vivent en Tunisie. C'est une responsabilité et il est dans notre devoir d'organiser les flux migratoires entre les deux pays et de bâtir ensemble une nouvelle façon de faire les choses. La France s'attèle à conserver et conforter les liens économiques, politiques et sociaux qui ligotent les deux pays tout en préservant les intérêts des uns et des autres.
La France demeure le premier fournisseur, le premier client, le premier assistant pour le développement et le premier investisseur étranger de la Tunisie, laquelle conserve sa place de 20ème partenaire économique de la France dans le monde.
Nous voulons et nous continuerons à travailler avec vous à égalité mais non pas de n'importe quelle manière. Il est dans notre devoir de raffermir les liens bilatéraux, d'aller de l'avant vers la concrétisation du projet de l'Union pour la Méditerranée et de créer un modèle et un pôle de coopération Nord-Sud gagnant-gagnant qui triomphera dans le monde qui nous permettra de concurrencer l'Asie.
Dans l'espace euro-méditerranéen, on a l'impression qu'on s'oppose et qu'on s'exclut à la fois. Le projet de l'Union pour la Méditerranée envisage de rompre avec les erreurs du passé. On mettait à l'esprit que la Méditerranée c'est du passé, or on tournait le dos à notre avenir. Il faut rompre avec l'idée qui oppose deux rivages : la rive qui décide et la rive qui subit.
Il faut tirer les échecs de Barcelone pour édifier une nouvelle Union qui repose sur l'égalité entre les deux rives. Je propose une co-présidence Nord/Sud de l'Union pour la Méditerranée ».
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M. Hédi Djilani, Président de l'UTICA et du Patronnat du Maghreb : Ne soyons pas naïfs. Personne ne nous aide pour nos beaux yeux...Et la Tunisie n'a pas besoin d'aide, mais de partenariat !

Le Temps : « La nouvelle politique d'immigration adoptée par le gouvernement français a fait couler beaucoup d'encre. Serait-elle une politique restrictive qui limite la circulation des personnes entre les deux pays ? »
M. Hédi Djilani : « La Tunisie bénéficie d'un petit avantage par rapport aux autres pays, parce qu'il fait tellement bon vivre que pour immigrer, il faut qu'un Tunisien soit dans une situation critique. Je crois que l'émigration dont nous souffrons est celle des cadres, on a beaucoup de jeunes cadres bien formés qui sont très sollicités en Europe. Toutefois, nous acceptons cette fuite des cerveaux parce que cela ne représente qu'une partie de l'ensemble de la population cadre dont dispose la Tunisie. Et, cela fait partie de la vie, et ce n'est jamais une perte dans la mesure où un jour, ils vont revenir pour enrichir le capital que nous possédons. Maintenant, nous ne pouvons pas avoir des accords bilatéraux puisque la France appartient à l'Union Européenne. Il y a donc le système Schengen et nous faisons partie d'un bloc des pays du Sud. Ce qui nous réunit, en fait, c'est l'EUROMED. Par ailleurs, il y a une convention sur les quotas que peuvent avoir les jeunes tunisiens, ce qui leur permettra d'aller en Europe sans aucune difficulté. Moi, ce que je souhaite c'est que tous nos citoyens restent en Tunisie mais à partir du moment où nous bénéficions d'une bonne formation et que pour nous l'homme est un capital pour le pays, je pense qu'il faut accepter une telle situation ouvrir à tous nos jeunes toutes les perspectives. »
* « Il semble qu'il y ait un certain ciblage des domaines de coopération et d'échange de biens et de personnes. On parle de programmes d'assistance à la formation professionnelle dans les secteurs de la restauration, et du transport maritime ? »
- « Tout à fait. Il ne faut pas être non plus naïf, personne ne vous aide pour vos beaux yeux. C'est le win-win et je pense qu'il faut prendre cet aspect sous un ensemble plus large dans le sens où il s'agit plus d'une coopération. Parce qu'à partir du moment où l'on accroche nos intérêts avec ceux de l'Europe, on a plus de chance de trouver de l'emploi ou autre. La Tunisie n'est plus un pays qui a besoin de l'aide pour l'aide. Heureusement qu'on a dépassé ce stade. C'est beaucoup plus de coopération et de collaboration qu'elle a besoin. Nous avons atteint un certain stade de développement et de stabilité qui nous permet des échanges d'égal à égal et cela ne nous empêche pas d'être ouverts à toutes les propositions. »
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Mme Laurence Parisot, Présidente du MEDEF : Une « mixité » très favorable... On a même le sentiment d'être en famille
Le Temps: « Quelles sont vos premières impressions sur ce forum ? »
Mme Laurence Parisot : « L'acquisition d'un certain nombre d'Airbus est symbolique de la dynamique et l'intensité des échanges commerciaux entre la Tunisie et la France. Par ailleurs, et sur la question de l'énergie nucléaire, vous savez que le Président de la République est un excellent promoteur de cette donne fondamentale. Je crois que c'est un atout de votre pays et qui est aussi un atout face au gigantesque défi pour la sauvegarde de la planète et la question de l'énergie renouvelable. Je crois que des échanges comme ceux qui sont économiques permettent de prévoir les choses sur le moyen et long termes. Au cœur de nos travaux : comment construire l'Union pour la Méditerranéenne, construction qui fait intensément l'unanimité des deux côtés. Nous pensons que d'une certaine façon, la Méditerranéenne est un miracle. »
* « En quoi les relations franco-tunisiennes favorisent-elles le commerce de manière concrète ? »
- « Le commerce dépend beaucoup de la qualité des relations entre les hommes et les femmes et la simplicité des relations entre tunisiens et français facilite tout cela. D'ailleurs, nous sommes très heureux d'apporter une délégation de chefs d'entreprises français et dont on ne sait pas s'ils sont français ou tunisiens. En effet, beaucoup sont tunisiens mais natifs de France ou l'inverse. Il y a une sorte de mixité très favorable qui donne envie de travailler ensemble et l'on a même le sentiment d'être en famille.
Il y a une chose qui est tout à fait intéressante, c'est que la Tunisie est à la pointe en matière de développement durable, a beaucoup de projets et y a investi énormément. C'est probablement un des pays du Sud de la Meditérrannée qui est le plus avancé sur la question. »
* « Quelle est la place de l'Union pour la Meditérrannée dans l'Europe des 27 ? »
- « Moi je pense que le projet de l'Union pour la Meditérrannée constitue une formidable ambition pour tout le monde. C'est un projet qui va être certainement long à mettre en œuvre et je crois qu'il ne faut pas s'impatienter. C'est un projet très mobilisateur, il peut bénéficier à la fois aux pays de la rive Sud et aux pays de la rive Nord, parce que tout ce qui facilite les échanges d'idées, de biens, des échanges culturels et commerciaux, tout ceci contribue forcément à la paix et aussi à la prospérité. Donc, il me semble que, dans l'immédiat, le plus important est que tout le monde soit mobilisé en faveur du projet de l'Union pour la Méditerranéenne. Les chefs d'entreprises français et tunisiens sont motivés pour ce projet. D'ailleurs, j'invite toutes les communautés économiques du pays de la Méditérrannée à Marseille où nous organisons un grand rassemblement sur ce thème. »
* « Quelles sontà contribuer à votre avis les clés de la réussite de ce projet ? »
- « Les clés de la réussite consistent à se dire que la diversité que la Meditérrannée nous offre est la modernité d'aujourd'hui. »


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