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Quand, comment, combien...
L'argent de poche des enfants
Publié dans Le Temps le 20 - 05 - 2008

De nos jours, il est important dans la vie d'un enfant de pouvoir disposer d'une certaine somme d'argent et il est rare de trouver des enfants sans argent de poche, mais sait-on toujours ce qu'ils en font ?
Les parents, eux, n'hésitent jamais à leur en donner, mais cherchent-ils toujours à savoir où leurs enfants dépensent leur argent... Autrement dit, peuvent-ils toujours contrôler les dépenses de leurs enfants ?

Faut-il donner de l'argent de poche à ses enfants ? A partir de quel âge ? Combien faut-il en donner ? A quels moments ? Dans quels buts ? Ce sont là des questions que se posent certains parents encore hésitants. Et ils ont peut-être raison. C'est que l'enfant, encore petit, n'ayant aucune notion de l'argent, peut ne pas en apprécier la valeur et se jette ainsi dans des dépenses extravagantes et souvent inutiles. Pour un jeune enfant, l'argent multiplie les besoins et les désirs, étant facilement influencé par la publicité dont il est la cible préférée. Et souvent, pour satisfaire ses besoins, l'enfant ne compte pas l'argent qu'il dépense. D'autres parents considèrent, en revanche, que le fait d'avoir une somme d'argent en sa possession constitue une expérience importante dans la vie de l'enfant qui lui apprend l'autonomie et la responsabilité quant à la gestion de ses petites affaires, deux valeurs qu'il est indispensable de transmettre à nos enfants dès leur bas âge. L'essentiel est de savoir à quoi il va utiliser tout l'argent qu'il a reçu de ses parents.
La majorité écrasante des enfants reçoit de l'argent et chacun, selon sa bourse et son âge, s'en sert pour subvenir à ses besoins quotidiens dont il ne peut s'en passer : argent dépensé dans l'achat de friandises (bonbons, chewing-gums, chocolats, biscuits, sucettes...), dans la bouffe (casse-croute, pizzas, sandwichs...), dans le tabac (quelques cigarettes, pour ceux qui fument) et surtout dans les cartes de recharge du téléphone portable... Tout cela exige une somme d'argent régulière qu'il faut s'approprier quotidiennement et qui augmente au fur et à mesure qu'on avance dans l'âge. En effet, les besoins d'un enfant à l'école primaire (6 à 12 ans) ne sont pas les mêmes que celui du collège (12 à 15 ans) ou encore ceux du secondaire (16 à 19 ans). Mais les parents ont-ils toujours les moyens financiers pour pouvoir sans cesse fournir à leurs enfants l'argent de poche nécessaire ? La réponse ne peut-être qu'affirmative, car d'une part les parents n'aiment pas entendre leur enfant dire qu'il est le plus malheureux de ces camarades à l'école qui ont de l'argent à gogo et d'autre part, l'argent de poche fait déjà partie du budget familial.
Toutefois, c'est la façon dont l'argent est octroyé aux enfants qui diffère d'une famille à l'autre. Certains parents préfèrent en donner occasionnellement (à l'occasion des fêtes, suite à une réussite...) d'autres en donnent au jour le jour, ou une fois par semaine, d'autres encore une fois par mois ; et à mesure que l'enfant grandit, une plus grande régularité se met en place. En plus de cet argent de poche reçu de façon régulière, les jeunes se voient également offrir de l'argent pour leur anniversaire, pour des services rendus aux parents (travaux domestiques, jardinage...). Le budget consacré à l'argent de poche varie en fonction du revenu du foyer : il y a aujourd'hui des enfants qui arrivent à l'école avec les poches pleines, alors que d'autres camarades n'ont pas le sou ! La dernière mode consiste à ouvrir un compte bancaire au nom de l'enfant par ses parents (généralement aisés), un compte régulièrement approvisionné par les parents selon des modalités établies par la banque autorisant l'enfant de retirer chaque mois une telle somme d'argent en utilisant une carte de retrait fournie par la banque. C'est une façon que certains parents (mais aussi certaines banques !) trouvent en avançant l'argument que l'enfant apprendra ainsi à gérer dès son jeune âge l'argent mis à sa disposition et qu'il sera sensibilisé au fait que l'argent a de la valeur et qu'il faut apprendre à l'épargner.
Si l'argent de poche est une nécessité pour les enfants vivant dans la capitale et les grandes villes où la tentation est très importante et les besoins sont de plus en plus nombreux, il n'en est pas de même pour ceux habitant des zones rurales lointaines qui ont une autre notion de l'argent. En effet, les habitudes, les préoccupations et les besoins de ces enfants ruraux sont très différents et la tentation n'est pas aussi forte : il y a des enfants qui ne reçoivent jamais d'argent de poche et, au meilleur des cas, ils en reçoivent occasionnellement sous forme de dons à l'occasion de l'Aïd, une fois l'an ! C'est que les parents qui doivent suer pour gagner de l'argent veulent inculquer à leur progéniture comment économiser ses sous pour les jours difficiles en les sensibilisant au fait que l'argent n'est pas fait pour être gaspillé dans des choses futiles et qu'il faut penser à bien amasser un pécule pour les jours difficiles.
La question qui se pose aujourd'hui n'est pas de savoir si on doit ou non donner de l'argent à son enfant, mais plutôt quand et combien il faut lui en donner. Il n'est pas facile de répondre à cette question tant que l'argent de poche n'est pas considéré de la même façon chez tous les parents, encore moins chez les enfants. Cela dépend de plusieurs facteurs (mentalité, couche sociale, situation financière...). Il y a des parents qui donnent volontiers de l'argent de poche à leurs enfants pour dissimuler un manque de disponibilité de leur part, croyant qu'avec l'argent les enfants peuvent se débrouiller tout seuls. D'autres au contraire préfèrent contrôler les dépenses de leurs enfants en leur fournissant de l'argent en fonction de leurs besoins réels. Donner en grandes ou en petites quantités ne diffère pas. L'essentiel est que l'enfant sache la valeur de l'argent et qu'il apprenne à ne pas le dépenser dans des gadgets et d'autres futilités. Ce sont les parents qui, tout en restant un modèle, doivent mettre les choses au clair avec leurs enfants dès le départ avant même de leur accorder la première allocation.


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