* Racolage * Echange de violences Un commerçant a été appelé à se présenter aux services des impôts pour la vérification de ses déclarations fiscales. Les services concernés lui ont signalé des imprécisions dans l'appréciation de son résultat comptable. Les vérifications approfondies ont abouti à la nécessité de l'acquittement de la part du commerçant de la somme de deux cent vingt mille dinars comme redressement de ses dus envers le fisc. Les négociations avec son comptable ont ramené la somme à cent cinquante mille dinars. Mais, il n'était pas satisfait et il a essayé de corrompre l'agent chargé du dossier. Ce dernier a feint d'accepter et en a informé son patron. Lequel patron a saisi la police de l'affaire et un scénario a été monté pour saisir le commerçant en flagrant délit de corruption. Ainsi, le fonctionnaire chargé du dossier a fixé un rendez-vous avec le commerçant pour recevoir le montant de dix mille dinars en contrepartie du paiement de vingt-cinq mille dinars seulement comme redressement et l'obtention d'un quitus fiscal. Le guet-apens a été bien monté et le commerçant a mordu à l'appât. Il a été arrêté en flagrant délit de corruption et traduit devant la justice.
Racolage Deux jeunes filles âgées respectivement de 23 ans et 28 ans ont été arrêtées par la police alors qu'elles faisaient des signes aux conducteurs sur la route X à Tunis en plein milieu de la nuit. La brigade des mœurs les a prises en flagrant délit de racolage alors qu'elles proposaient leurs services à deux étrangers qui s'étaient arrêtés en réponse aux signes adressés par les filles. Emmenées au poste, elles avaient nié toute intention de prostitution expliquant qu'elles faisaient signe aux conducteurs pour les ramener chez elles. L'interrogatoire des deux étrangers n'a laissé aucune chance aux filles. En effet, ils ont expliqué que les deux gonzelles leur ont proposé des parties de plaisir contre monnaie sonnante. Suite à quoi, elles ont été traduites devant la justice et condamnées à un an de prison chacune.
Echange de violences Un café du Bardo a été le théâtre d'une bataille rangée entre deux bandes rivales où les couteaux et les sabres ont été retirés. Les clients du café avaient dû se retirer pour laisser les énergumènes procéder à leur règlement de compte. Tables et chaises volaient de toutes parts et les vitres n'étaient pas épargnées. Le propriétaire des lieux a fait appel à la police pour mettre fin à cette gabegie. Une dizaine de personnes ont été arrêtées. Deux autres ont été emmenées à l'hôpital pour se faire soigner. L'enquête a révélé que quatre parmi les accusés étaient déjà recherchés pour d'autres affaires. Tout le groupe a été déféré au tribunal pour échange de violences.