Il venait à peine de toucher à ces saletés, ayant été entraîné par des amis, bien initiés dans la consommation de stupéfiants et qui l'avaient incité à y goûter ne serait-ce que pour voir quel en était l'effet . Le jeune homme d'une vingtaine d'année qui comparut hier devant la cinquième chambre criminelle, du tribunal de première instance de Tunis, semblait bien regretter son geste. A la barre, le regard hagard et perdu , il essayait vainement de se rappeler du nom de son fournisseur auquel il a n'eu recours qu'une seule fois. " Vous avez déclaré à l'enquête préliminaire que le fournisseur, était Oueld....., ? " lui demanda le président d'audience. -" Non, monsieur le président, ce n'est pas celui-là, c'est un autre...son sobriquet est.... " Il était hésitant mais avait l'air de regretter d'en arriver là . surtout qu'il se présentait devant une chambre criminelle, et pour cause : s'il n'était pas poursuivi pour un crime, il était impliqué avec le fournisseur, qui lui a commis un acte considéré comme étant un crime :l'écoulement et le trafic de stupéfiants. Son avocate sollicita les circonstances atténuantes pour ce jeune homme qui n'était pas un consommateur invétéré, tel qu'il ressortait de l'analyse des urines à laquelle il fut soumis au cours de l'enquête préliminaire. L'avocate, ajouta que son client avait bien compris la leçon et surtout le risque encouru par la manipulation de cette matière, tant sur le plan physique et psychique, que judiciaire. Ce fut la raison pour laquelle elle sollicita du tribunal de lancer à ce jeune la bouée de sauvetage, par une condamnation de principe qui lui prêtera à réfléchir et évitera qu'il sombre dans la délinquance.