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"Pas question de démission du Bureau. Il faut savoir établir des diagnostics et, en fonction, trouver les remèdes" En Aparté : Dr Mounira Fadhloun , membre fédéral
Un psy pour les clubs: pourquoi pas! Dr Mounira Fadhloun était présente dimanche dernier au complexe de la Manoub suivant avec beaucoup d'intérêt les deux finales de coupe de Tunisie " minimes ".Une occasion qui nous a permis d'évoquer avec elle un certain nombre de sujets touchant au football national. Ecoutons-la. Le Temps : Handballeuse au CA, vous avez crée la section HB féminine à la faculté de médecine de Tunis depuis 1974, on vous cadre mal parmi les footballeurs ? Dr Mounira Ben Fadhloun : Quand on est mordu de sport, peu importe la discipline où on est, la volonté de bien faire, d'aider est toujours là, intacte.
•Revenons à cette nomination éclair de Hamed Kamoun à la tête de la section de FB à l'ESS ; en qualité de présidente de la commission médicale au sein de la FTF , lui aurait il été possible de faire le cumul E.N.-ESS ? - Bien sur que non ! Il n'aurait pu concilier entre les besoins de l'EN et son travail à l'ESS. D'ailleurs je n'ai rien reçu en ce sens.
•Mejri, Kanzari, Ben Belgacem, trois postulants en puissance au poste d'adjoint en EN, pouvez-vous nous éclairer quant aux chances de chacun d'entre eux? -Vous choisissez très mal votre interlocutrice car pour le moment je pense que c'est le président de la fédération qui détient la décision et il est à l'étranger avec notre onze national.
•Justement, parlons de votre président, des échos nous parvenant des arcanes de la FTF font état de son intention de rendre le tablier, vous confirmez ces nouvelles ? -Dans un moment d'énervement, excédé par les critiques fusant de toutes parts, même d'autres membres ont menacé de se retirer. Mais je me suis opposée à cette solution de facilité. Ce serait reconnaître un échec qui n'en est pas un ! De par ma formation, mes maîtres m'ont appris à toujours poser le diagnostic et à lui trouver le remède adéquat. Et c'est ce que j'ai rappelé aux personnes voulant partir. Nous nous devons de trouver les failles et de les corriger. Donc pas question de démission.
•Vous confirmez l'existence d'une crise de l'arbitrage chez nous ? -Pas du tout ! Nos spécialistes ont toujours disséqué les réclamations des uns et des autres mais pas de constat évident de mauvaise foi. L'erreur étant humaine, donc pas de quoi fouetter un chat. Et puis, les étrangers que nous avons amenés, ils sont exempts de tout reproche selon vous ? Pourquoi passer sous silence leurs gaffes monumentales et crier au scandale pour nos autochtones ?
•Alors un arbitre maison pour la finale ? -C'est mon souhait, mais tout dépendra de la commission d'arbitrage •Pourquoi tant de retard concernant le tirage au sort des demi-finales ; serait-ce pour préserver les bonnes relations entre les joueurs de l'Espérance et de l'Etoile ? -C'est en quelque sorte cela. Passons sans encombres ce délicat mois pour l'EN que nous nous devons de protéger et après pensons à la Coupe après.
•Les relations inter clubs étant ce qu'elles sont, la FTF ne pourra agir pour assainir cette atmosphère délétère ? -Un dossier très lourd ! Commençons d'abord par doter chaque équipe d'un psychologue dont l'apport sera inestimable pour les joueurs et les dirigeants. Un travail de fond doit être entrepris dans ce sens et qui donnera ses fruits à long terme. •Mais nous savons que les psycho du sport ne courent pas les rues ? -Pourquoi ne pas créer un CES de psychologie du sport au sein des facs de médecine ? Techniquement c'est facilement réalisable et les répercussions sur notre paysage sportif n'en seraient que d'un bénéfice certain, garanti. Mohamed Sahbi RAMMAH
*Dr Mounira Ben Fadhloun était bien présente tout le long du déroulement de ces finales. Et c'est elle qui a piloté cette manifestation.