* Besoin de 100 mille diplômés pour le secteur et les activités annexes * Capacité d'accueil : 35175 postes de formation * Un certificat de compétences : un diplôme nouveau dédié aux projets futurs * Nouvelle spécialité : BTS hôtellerie option restauration * Quatre secteurs prioritaires : Bâtiment et travaux publics ; soudure et électricité ; mécanique, électronique et techniques de communication et tourisme et restauration * Fin juillet dernier délai d'inscription L'inadaptation de l'offre à la demande sur le marché de l'emploi a favorisé l'ancrage de la formation professionnelle comme démarche novatrice allant dans le sens inverse de la formation classique. Autrement-dit, il ne s'agit plus de former pour ensuite dispatcher les compétences mais plutôt d'adapter la formation aux exigences de l'offre d'emploi et aux besoins immédiats des entreprises en compétences humaines. Le nombre élevé des chômeurs actifs, les nouveaux défis économiques et les grands projets en perspective nécessitent une plus grande flexibilité de la formation professionnelle pour qu'elle soit au diapason orientations de la prochaine étape. Une relation de cause à effet lie la formation professionnelle et l'atténuation du taux de chômage. Avec les permutations des structures économiques et sociales, la formation professionnelle se trouve dans l'obligation de suivre les changements et de s'adapter aux nouvelles donnes de manière à contribuer activement à la baisse du taux de chômage et au programme national de création d'entreprises. Le marché de travail exige une plus grande flexibilité et une adéquation entre les profils recherchés par l'entreprise et les compétences requises. Pour préserver la main-d'œuvre tunisienne des compétences étrangères, notamment celles qui sont à bon marché, la spécialisation reste la priorité absolue. Les besoins spécifiques et en crescendo du marché de l'emploi ont incité les autorités compétentes à assouplir les conditions d'accès aux centres de formation professionnelle tout niveau confondu et à ouvrir les possibilités d'inscription au certificat professionnel pour les élèves du 9ème (Sans condition de réussite). Outre le lancement du Baccalauréat professionnel, la loi du 11 février 2008 sur la formation professionnelle vient compléter le processus de réformes engagé pour l'harmonisation du secteur avec le système éducatif et professionnel. Besoins actuels :100.000 diplômés dans les secteurs du bâtiment, d'électricité et activités annexes L'Agence nationale de formation professionnelle, relevant du ministère de l'Education et de la Formation ouvre chaque année les portes d'inscription à la formation professionnelle pour tous les niveaux dans les 135 centres sectoriels répartis dans le territoire national. Un nouveau secteur de formation vient s'ajouter au huit existants pour la nouvelle session 2008-2009 : il s'agit du secteur du tourisme et de l'hôtellerie. La session de septembre 2008 offre une capacité d'accueil pour 35175 postes de formation répartis ainsi : 2637 postes pour le brevet de technicien supérieur (BTS), 10297 postes pour le brevet de technicien professionnel (BTP), 15356 postes pour le certificat d'aptitude professionnel (CAP), 1688 postes pour le certificat professionnel (CP), 3444 postes pour le certificat de fin de formation et 1753 postes ouverts pour la nouvelle catégorie ou spécialité de formation baptisé Certificat de compétence. La dernière spécialité sus indiquée s'inscrit aux fins fonds de l'obligation d'adapter les compétences tunisiennes aux besoins des entreprises tunisiennes et étrangères. Il paraît à ce titre que «Sama Dubaï» a exigé des compétences spécifiques et précises dans des domaines divers, notamment dans le secteur du bâtiment, de la construction et des travaux publics. D'ailleurs le nombre de postes de formation ouverts dans le secteur de bâtiment, travaux publics et secteurs annexes dépasse les 6400 postes. Dans le cadre des préparatifs engagés pour abriter les grands projets en perspective, le marché de l'emploi nécessite un total de 100.000 diplômés dans les activités du Bâtiment, du soudage, de l'électricité et des métiers annexes d'ici 2011. Par ailleurs plus de 8600 postes sont ouverts pour la formation en électricité et électronique. Et pour répondre à leurs besoins spécifiques, l'on est appelé à créer de nouvelles sources d'emploi pour les compétences tunisiennes et éviter ainsi « l'importation » de main-d'œuvre asiatique par les pourvoyeurs de fonds, que le « le certificat de compétence » vient d'être ajouté aux diplômes existants. La formation en question s'étale sur une durée de 6 mois et s'apprête à former des compétences humaines en petits métiers de manière à pouvoir intégrer facilement et rapidement la sphère du travail. Par ailleurs, il est à noter que le nombre de spécialités augmente au même rythme de l'accroissement des besoins spécifiques du marché pour atteindre actuellement la barre de 322 spécialités répartis dans les différents secteurs. Quatre secteurs sont déclarés prioritaires : le bâtiment et travaux publics; le soudage ; l'électricité, l'électronique et les techniques de communication et le secteur du tourisme et de l'hôtellerie. Des avantages spéciaux ont été attribués pour encourager les jeunes à poursuivre des formations professionnelles dans les quatre secteurs prioritaires précédemment cités. On notera : l'exemption des frais d'inscription, l'hébergement gratuit dans les centres de formation, l'abonnement dans le transport public tout en faisant bénéficier les enfants des familles aux revenus limités d'une bourse d'étude. A signaler que les intéressés ont jusqu'à la fin du mois de juillet 2008 pour présenter leur candidature et faire une pré-inscription en ligne sur le site de l'Agence National de la Formation Professionnelle : www.atfp.edunet.tn. Six lignes groupées sont mises à la disposition du public pour toute information au : 71801721.